Les flammes ont tout consumé sur la maison incendiée |
Le foyer d’un sexagénaire a reçu la visite d’une bande armée. Les assaillants l’ont exécuté puis ont incendié la maison, le laissant brûler avec son petit-fils de trois ans.
Un acte qui dépasse l’entendement. Un gang armé a mis à feu et à sang Lakato Moramanga, dans la nuit de mardi à mercredi. Un vieil homme a trouvé la mort avec son petit-fils de trois ans, après que leur maison ait été brûlée dans un incendie criminel. Les malfaiteurs n’ont rien dérobé, selon les informations recueillies sur place. Après avoir ôté la vie du sexagénaire, ils ont mis le feu au domicile pour l’y laisser avec le garçonnet. Trois personnes qui se trouvaient dans la maison ont pour leur part réussi à s’enfuir. L’épouse du défunt, ainsi que deux de ses petits-enfants, ont échappé in extremis aux griffes des malfaiteurs.
Terreur
Les informations sur les tueurs sont encore insuffisantes. La thèse d’un règlement de compte est mise sur le tapis. Néanmoins, le mobile exact n’est pas encore déterminé. Les assaillants se sont introduits dans le foyer en fracturant une porte.
La construction étant faite de matériaux locaux, ils ont réussi à entrer avec beaucoup de facilité. La maison des victimes est située en retrait du hameau principal de Lakato. L’habitation étant isolée, à environ deux kilomètres de l’agglomération centrale, les malfaiteurs n’ont semblé aucunement inquiétés. Au moment des faits, aucune alerte n’a été donnée. C’est seulement après le départ des bandits que des villageois se sont rués vers la maison en train de se consumer. Après le passage des flammes, il ne restait plus de la maison que des ruines fumantes. La maison a été littéralement réduite en cendres parmi lesquelles gisaient les feuilles de tôles carbonisées. La famille endeuillée a de surcroît tout perdu dans cet incendie criminel. Prise par surprise, elle n’a rien pu sauver dans l’embrasement. Une flambée d’insécurité est signalée à Lakato Moramanga. Il y a une dizaine de jours, des bandits ont incendié une dizaine d’habitations et les malfaiteurs continuent toujours de courir dans la nature.
Andry Manase