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| Zo Aina Randriamanga rate de peu la médaille de bronze. |
Tout près de l’exploit. Le septième porte-fanion malgache, l’un des meilleurs et plus titrés de l’équipe, est entré en lice hier et a effectué le meilleur parcours jusqu’ici. Zo Aina Tsilavina Randriamanga engagé chez les -85kg, ceinture marron Master 2, c’est-à-dire la catégorie d’âge U40, échoue au pied du podium.
Zo Aina termine quatrième sur les seize engagés dans sa catégorie aux championnats du monde de jiujitsu Gi d’Abu Dhabi. Il a ravi deux victoires sur quatre combats disputés. En roue libre lors de ses deux premiers combats, le multiple champion de Madagascar et médaillé d’or de la dernière version de l’Open d’Afrique, Zo Aina, âgé de 36 ans, s’est incliné devant le Moldave Ghenadi Colev, âgé, pour sa part, de 37 ans. Ce dernier a dominé le combat et a mené largement 9 contre 0 avant de remporter la victoire par soumission à la 3e minute et 59e seconde du duel.
Expériences
Le Moldave décroche la médaille d’argent, battu en finale par le Russe Arsen Magomedov, 36 ans, vice-champion national et classé 22e en Europe. Lors du combat pour la troisième place, synonyme de la médaille de bronze, Zo Aina s’est plié de justesse devant le Russe Sergey Tomilenko, 40 ans. Ce dernier l’a emporté par soumission à 1’18’’ du combat alors que le porte-fanion de la Grande ile a mené 1 à 0.
Lors de son premier combat, l’équivalent des huitièmes de finale, Zo Aina a défait sans complexe le Britannique, Ben Wyard, âgé de 39 ans, sur le score de 3 contre 1, au terme des cinq minutes réglementaires. En quarts de finale, il s’est imposé par un à rien contre l’Estonien de 38 ans, Taavi Vaigla. Cinq autres combattants malgaches, dont la plupart ont brillé à l’Open d’Afrique, monteront sur le tatami jeudi, en l’occurrence Vola Manjaka Andy Rasamy-Anoharana (83kg), Diarisoa Fidinirina Mandresy Rakotoarison (60kg), Fifaliana Andrianjaka Hary Rakotondralambo (69kg), Tojo Heriniriana Rakotomanga (56kg) et Tsinjofiniavana Nomenjanahary Rakotomaria (68kg).
Les jiujitsuka malgaches n’ont pas démérité jusqu’ici aux Mondiaux d’Abu Dhabi et ont certainement pu engranger des expériences internationales de haut niveau durant les quelques jours du sommet mondial.
Serge Rasanda