VIE D’ENTREPRISE - Les acteurs économiques veulent la stabilité

Les commerçants obligés de fermer les boutiques à l’annonce d’une échauffourée. 

Avoir une garantie de la stabilité des opérations économiques est devenue difficile en ces temps où les échéances électorales arrivent à leur terme avec une conjoncture difficile qui se profile à l’horizon. Que ce soit pour les vendeurs de l’avenue de l’indépendance à Analakely et aux alentours, ainsi que sur les marchés perturbés par les marches et les échauffourées entre les partisans du collectif des candidats et les Forces de l’ordre, aucun acteur de la vie économique n’échappe au ralentissement du business. Lundi, les stores ont de nouveau été fermés aux alentours de l’avenue de l’indépendance, habituellement bondée de monde, la place a été vide le temps d’une journée. 

À voir ceux qui tiennent un commerce, les expressions sur leur visage trahissent plus de la lassitude que la surprise ou la colère. Entre deux magasins, et refermant ses stores, Thierry, grossiste de la capitale grommelle : «Notre commerce fait un retour à zéro, regardez cette place sur laquelle se tient d’habitude un commerce foisonnant ! En seulement quelques minutes, c’est devenu désert. Concrètement, pour nous le business tourne au ralenti, il faut vraiment trouver une issue à cela» ; regrette-t-il. Pour lui, cette situation fait en sorte de paralyser peu à peu le commerce, surtout les petits commerces, victimes des calculs politiques de diverses entités. Plusieurs groupements économiques ont également déjà exprimé leurs inquiétudes par rapport à la situation conflictuelle qui sévit en cette période préélectorale. 

Itamara Randriamamonjy

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