Une famille a été victime de vols à petite échelle et répétés, en l’espace de quelques jours.
« Dans la nuit du jeudi à vendredi, des voleurs ont pris des ustensiles de cuisine dans notre maison. Puis, dans la nuit du dimanche à lundi, ils sont revenus et ont tenté d’ouvrir le cadenas du poulailler et du clapier avec une épingle. Ils ont abandonné et se sont enfuis, car le chien a aboyé pour nous alerter. Mais comme le courant a été coupé, on n’a pas pu sortir, de peur de se faire lyncher dans le noir», témoigne un membre de cette famille, hier. Des fokontany dans la capitale recevraient de plus en plus de plainte de vols à petite échelle et répétés, ces derniers temps. « Lundi, pendant qu’il faisait encore très sombre, dehors, quelqu’un a tenté d’arracher notre panneau solaire. Heureusement qu’il est bien fixé », affirme une femme à Tsiazotafo.
À Fitroafana Talatamaty, les voleurs s’en prennent, principalement, aux éleveurs de poules. « Ils ont raflé les animaux de plusieurs éleveurs. Pas plus tard que la semaine dernière, ils ont attaqué un énième éleveur », manifeste Hajatiana Rakotondravelo, président du fokontany Fitroafana Talamaty. Selon des responsables auprès des fokontany de Tsiazotafo Ambondrona, Fitroafana Talamaty, les voleurs profiteraient des coupures d’électricité pendant la nuit pour passer à l’acte. Même les éclairages publics ne seraient pas allumés, ce qui facilite leurs tâches.
Depuis le mois d’août, le courant est coupé presque toutes les nuits, entre 22 heures et 5 heures du matin, dans le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Il ne s’agirait pas de délestage. Nous avons essayé de joindre la Jirama sans succès.
Miangaly Ralitera