DEMARCHE RSE - Environnement, banques et entreprises se rencontrent autour de projets

Les lauréats du concours Lovainjafy avec le PCA de BNI Madagascar, son directeur général et le secrétaire général du MEDD.

Une première. La banque au chevet des entreprises porteuses de projets qui placent au centre de leurs préoccupations la question environnementale. C’est ce qui se concrétise pour les cinq lauréats qui ont grappillé du terrain jusqu’au sommet du concours «BNI Lovainjafy » (pour la postérité), organisé par BNI Madagascar en collaboration avec le ministère de l’Environnement et du développement durable. La remise des prix pour ce concours particulier s’est, en effet, déroulée jeudi à l’immeuble Trade Tower Ivandry. Une fin de soirée mémorable pour ces cinq entreprises porteuses de projets,  proposant, entre autres, des activités pouvant concilier « rentabilité économique » avec performance sociale et environnementale. Transformation alimentaire, promotion de l’agro-écologie, apiculture responsable, bref, ce ne sont pas les projets d’entreprises tournant autour des objectifs de développement durable qui manquent. L’exemple a été donné par les neuf finalistes entre lesquels les membres du jury, comprenant le ministère de l’Environnement et du développement durable et d’autres responsables dans ce partenariat « Public-Privé » ont finalement dû trancher. Ces entreprises ont présenté leurs projets tous aussi innovants que simples dans leur réalisation. Au final, ce sont cinq entreprises qui ont été distinguées par ce prix. 

Tremplin

Bénéficiant ainsi d’une subvention financière d’un montant de 15 millions d’ariary ainsi que d’une ligne de crédit à taux 0% en fonction de l’avancement de leurs projets et bien d’autres garnitures qui sont indispensables à leur société. 

Marie-Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du développement durable, a tenu à faire remarquer la responsabilité des autorités dans l’accompagnement des entreprises malgaches vers une responsabilité environnementale plus accrue. « Nous sommes ici, d’une part, pour distinguer des entreprises inspirantes de par leurs actions impactantes pour les générations futures et, d’autre part, pour renforcer notre engagement commun pour un pays plus résilient, équitable et vert », a-t-elle indiqué.

Ces quelques entreprises ont rivalisé d’ingéniosité bien avant ce concours. Toutefois, « Lovainjafy » a été un tremplin offert par BNI Madagascar en collaboration avec le ministère de l’Environnement et du développement durable (MEDD). Selon Herintsalama Rajaonarivelo, président du Conseil d’administration de BNI Madagascar, la participation des entreprises à ce projet et l’engagement de la BNI avec d’autres partenaires institutionnels et financiers démontrent que les projets à responsabilités sociétales et environnementales tiennent à cœur aux entreprises.  « Les projets qui ont été présentés dans le cadre de « BNI Lovainjafy » illustrent bien que l’entrepreneuriat peut être aligné avec l’amélioration des conditions sociales et environnementales et contribuer ainsi aux objectifs de développement durable », a-t-il expliqué. « BNI Lovainjafy », projet novateur, a fait en sorte de défricher le terrain pour les activités à venir et le développement durable. « Ce n’est pas un choix simple mais une nécessité primordiale qui devrait guider désormais la vision des entreprises et de la BNI Madagascar en particulier », indique le PCA de la société. Pour ces cinq lauréats qui se sont vu remis leur prix, il est désormais question de continuer dans le sens du courant et exercer ainsi un effet domino. « Ces entreprises lauréates inspirantes doivent en motiver d’autres, car elles sont la preuve que le développement économique et la responsabilité environnementale vont de pair », concède Alexandre Mey, directeur général de la BNI Madagascar lors de son discours de la soirée. Ils ont présenté des projets allant du développement de l’apiculture à la collecte et au traitement des déchets. 

Une réelle synergie a été mise en place pour ce concours avec une collaboration entre la BNI Madagascar et des institutions comme le MEDD, le World Wide Fund ou encore le Programme des Nations-Unies pour le Développement.

Itamara Randriamamonjy

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