Elly Randriamampionona rêve de jouer aux olympiades de Paris 2024. |
Auteur du succès des Ankoay de 3x3, au championnat d’Afrique en 2022, et de la percée du 3x3 malgache au tournoi challenger, en Chine, Elly est aussi un joueur clé de la Grande île, en 5x5.
Elly Randriamampionona, les Ankoay de 3x3 dont vous faites partie, sont les champions d’Afrique en titre. Vous allez remettre votre titre en jeu, du 30 novembre au 3 décembre en Égypte, où en êtes-vous concernant la préparation ?
C’est vrai, nous sommes le champion d’Afrique en titre. Le plus dur pour nous, maintenant, est de le garder encore une fois, cette année, car la coupe d’Afrique ouvre la voie à la Coupe du monde et, surtout, il nous permet de concourir pour chercher le ticket olympique des J.O de Paris 2024.
Justement, pour ces J.O, quelle est la chance de Madagascar d’y participer? Quels sont les atouts des Ankoay de 3x3, surtout après les deux tournois en Chine ?
L’objectif le plus proche sera le championnat d’Afrique. Par rapport à l’expérience que nous avons vécue par deux fois en Chine, ces deux tournois nous ont permis de dire que nous sommes prêts pour le championnat d’Afrique. Pour les autres matches comme la Coupe du monde ou les Jeux olympiques, il faut bosser très dur parce que le niveau des autres nations est très élevé.
Dans le tournoi de qualification olympique (TQO), de quels pays doit-on se méfier le plus ?
En Afrique, il faut se méfier de l’Égypte et du Nigéria, sans sous-estimer les autres. Nous avons presque connu le niveau des pays africains pour le 3x3. Mais avant tout, il faut assurer la préparation car, avec une belle préparation, la chance d’aller aux J.O de Paris 2024 existe et il nous appartient de provoquer cette chance par tous les moyens.
D’après vous, que faut-il améliorer dans le basketball 3x3 malgache ?
Le basketball 3x3 nécessite un physique hors norme et une défense parfaite. Notre point faible réside dans le secteur défensif, car dans toutes les compétitions où nous avons jouées, la défense nous pose problème, donc nous travaillons sérieusement là-dessus. A part la défense, je trouve que ça va. Mais il faut toujours donner plus pour améliorer les petits détails qui pourront faire la différence à tout moment. Tout cela commence par des entrainements.
Le début d’Elly Randriamampionona en basketball et le secret de votre réussite ?
J’ai joué au basketball à partir de mes 6 ans, mais c’est à partir de 2011 que je me consacre entièrement au basketball et ce, jusqu’à ce jour. En sport il n’y a pas de secret. Avant tout, il faut aimer ce que l’on fait. Par la suite, tout dépendra de la volonté, de l’entrainement, de l’abnégation et de la persévérance. À côté de tout ça, il faut toujours apprendre et écouter les bons conseils.
Quarante-trois points en finale du championnat de Madagascar : quelle est votre impression ?
Une grande surprise et une expérience inoubliable, car je n’ai jamais atteint ce chiffre. Il représente beaucoup pour moi car j’ai aidé mon équipe, le GNB Club à reconquérir le titre national.
Donné Raherinjatovo