ANTSIRANANA - Série de soutenances de mémoires

Un impétrant durant la soutenance

Pour une énième fois pendant ses trente-et-un ans d’existence, l’Institut Supérieur de Technologie d’Antsiranana (IST-D) organise une série de soutenances de licence en vue de l’obtention des diplômes de technicien supérieur DTS (bacc+2)  et de technicien supérieur spécialisé DTSS (bacc+3) au sein  de l’établissement. 

Depuis le 21 novembre dernier jusqu’ à hier , les étudiants issus de trois écoles qui  forment cet établissement, à savoir les écoles de génie civil et du génie naval , du génie industriel ainsi que du génie en management  commerce et  services, se sont relayés pour soutenir leurs travaux de recherche et la rédaction de leurs mémoires. Ces écoles sont regroupées  en six mentions, réparties en vingt-six parcours, y compris la technique bancaire et l’assurance.

Tous les jours, l’IST-D a connu une affluence et une animation particulières à l’occasion de ces séances de soutenances de mémoire. Des salles pleines d’auditeurs composés d’amis, de parents et d’universitaires ont accueilli des présentations des différents sujets de mémoires. Bien évidemment, les présentations se suivent et ne se ressemblent pas, mais elles reflètent les efforts déployés par les impétrants durant  leurs études et les formations composées des cours théoriques et des travaux au sein de divers parcours ainsi que les visites d’entreprises .

Satisfaction

Même si les membres du jury ne vont  accorder  des notes que lors de la prochaine sortie de promotion le 15 décembre prochain, apparemment ils ont tous bien apprécié les travaux présentés et n’ont pas su cacher leur satisfaction . En général, ces futurs techniciens supérieurs ont, techniquement, su dominer leurs sujets avec un niveau de français remarquable.

Ce, malgré des questions qui pouvaient sembler faciles, mais ont été en réalité très complexes. Certains d’entre eux se sont montrés prêts à répondre à des questions pièges pendant leurs soutenances respectives. Ils semblaient s’attendre à des questions auxquelles ils n’auraient pas pensé. Pour eux , ces questions ne sont quelquefois même pas considérées comme des pièges par les examinateurs, mais réussir à parler en quinze minutes d’un mémoire de quatre-vingt pages relève du défi.

De leur côté , les membres du jury ont essayé de juger objectivement le travail de l’étudiant et non son apparence, sa provenance. Giron Kamonja , l’un d’eux, a souligné qu’il a mis de côté tout ce qui est anti-pédagogique, anti-académique et s’est montré comme un bon père, un modèle, une lumière de connaissance . 

Raheriniaina

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