Le GEM a réuni l’État et ses partenaires pour discuter du développement économique. Francis Rabarijohn a insisté sur la confiance et des règles stables pour attirer les investisseurs.
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| Rencontre stratégique avec des partenaires nationaux et internationaux. |
Le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) a organisé vendredi la première édition de sa rencontre stratégique avec ses partenaires nationaux et internationaux. L’événement a réuni les représentants de l’État, des entreprises et des partenaires internationaux pour discuter du développement économique du pays.
Francis Rabarijohn, président du GEM, a insisté sur l’importance d’un climat de confiance entre le secteur privé et l’État. Selon lui, les entreprises ont besoin de règles claires et stables pour investir. « Les opérateurs et les investisseurs doivent avoir une visibilité sur les lois et les mesures fiscales, notamment sur la loi des zones franches», a expliqué Rabarijohn. Cette stabilité est essentielle pour planifier des projets à long terme et attirer de nouveaux investisseurs.
La confiance repose également sur la transparence et la bonne gouvernance. Le président du GEM a rappelé que la lutte contre la corruption doit être appliquée sans exception et que l’État doit garantir une compétition équitable entre toutes les entreprises. « La crédibilité des institutions dépend de leur capacité à appliquer les règles de manière juste », a-t-il précisé.
Système impartial
Pour Thierry Rampanarivo, haut conseiller de la « Refondation », cette collaboration entre secteur privé et État doit se faire dans un cadre mutuellement bénéfique. Selon lui, c’est en travaillant dans ce cadre que les deux parties pourront contribuer efficacement au développement du pays.
La confiance passe aussi par le respect de l’État de droit et une justice indépendante. Les entreprises doivent pouvoir compter sur un système impartial pour se concentrer sur leurs activités et participer pleinement à l’économie nationale.
Le président du GEM a adressé un message aux partenaires internationaux, rappelant que le secteur privé est le moteur du développement. Mais il a besoin de soutien technique et financier, ainsi que d’infrastructures adaptées pour fonctionner correctement. Sans cet accompagnement, le rôle du secteur privé dans la croissance du pays reste limité.
Pour conclure, Francis Rabarijohn a indiqué que cette rencontre marque le début d’un dialogue concret sur des projets précis entre acteurs publics et privés. Il a appelé à travailler ensemble pour faire de Madagascar un pays où le développement est inclusif, la confiance partagée et l’avenir construit dans l’unité.
Irina Tsimijaly
