Les acteurs du secteur privé souhaitent jouer un rôle actif dans la mise en œuvre de la refondation. Selon eux, même les petites structures peuvent apporter une contribution significative au développement économique du pays. Les Petites et Moyennes Industries (PMI) et les Petites et Moyennes Entreprises (PME), malgré leur taille modeste, disposent de ressources et d’initiatives pouvant compléter les efforts de l’État pour relancer l’économie, souligne Jean-Claude Ratsimivony, président-directeur général du groupe JCR.
« Les PMI et PME peuvent agir en complément des actions du gouvernement en participant directement au développement national », a-t-il déclaré hier.
Toutefois, les entrepreneurs estiment que certaines difficultés administratives freinent leur engagement. La complexité des démarches et la lourdeur des procédures sont perçues comme des obstacles majeurs qui ralentissent l’activité économique et, par conséquent, le développement du pays.
Dans ce contexte, le secteur privé attend un soutien concret de la part du gouvernement. Ils espèrent que le Premier ministre, Herintsalama Rajaonarivelo, lui-même issu du monde des affaires, prendra en compte leurs préoccupations et mettra en place des mesures pour faciliter l’exercice de leurs activités. L’objectif est clair : permettre aux entreprises, grandes comme petites, de contribuer pleinement à la refondation et à la croissance économique de Madagascar.
Tsilaviny Randriamanga