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| Les participants au Grand Simex 2025, au siège du BNGRC à Amborovy. |
Selon les études, les vingt-quatre régions de Madagascar sont toutes, aujourd’hui, exposées aux effets du changement climatique et aux phénomènes extrêmes. Pourtant, seules seize régions sur vingt-deux ont été concernées en 2013. Cette année, l’exercice de simulation, Grand Simex 2025, d’envergure nationale visait à tester et à renforcer les plans de contingence dans les seize régions touchées par les aléas climatiques et les phénomènes extrêmes.
La région Boeny a également abrité cet événement, le jeudi 11 décembre, à l’instar des autres régions concernées, au siège du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) à Amborovy. Le directeur de la Coordination du développement de la région Boeny, le colonel Wenceslas Rafanomezantsoa, y a participé avec les membres du comité de gestion des risques et des catastrophes à Mahajanga.
Contrairement aux éditions précédentes, l’exercice a démarré directement depuis le Centre national de coordination des opérations à Antanimora, dans la capitale.
Temps réel
Il a été déployé simultanément dans les quinze régions à risque, identifiées par les prévisions du Service de la météorologie comme les plus exposées aux cyclones au cours de la prochaine saison.
L’exercice a permis de tester, en temps réel, la coordination multisectorielle et la réactivité des structures déconcentrées dans un contexte d’urgence. Plusieurs objectifs stratégiques ont été visés dans cet exercice de simulation, entre autres, identifier les vulnérabilités au niveau local et régional, prévenir les dysfonctionnements et éviter les prises de décision tardives en situation de crise.
Le renforcement de la rapidité et de l’efficacité de la coordination entre les institutions, depuis l’échelon central jusqu’aux fokontany les plus éloignés et vice versa, figure également parmi les principales attentes. D’autres risques majeurs susceptibles d’affecter le pays ont été aussi évoqués, tels que les inondations, les glissements de terrain, les incendies ainsi que la sécheresse. Cette approche multirisque permet aux acteurs locaux de se préparer à une diversité de situations où les aléas sont variés et souvent concomitants.
La prévention communautaire et les dispositifs sont déjà opérationnels. Il en est ainsi des dispositifs locaux d’alerte déjà fonctionnels comme les drapeaux à quatre couleurs, la sirène à manivelle et le mégaphone signalant un danger. Plusieurs régions disposent également de matériels prépositionnels, notamment des vedettes de secours, des motopompes et des groupes électrogènes.
Vero Andrianarisoa
