Environ trente partis politiques se réunissent depuis hier au gymnase couvert d’Ankorondrano pour des assises préparatoires à la concertation nationale. L’objectif de cette rencontre est de définir des propositions communes en vue de la refondation, dont l’élaboration d’une charte de la transition, considérée comme indispensable pour encadrer la période actuelle. Une commission spécifique a été mise en place pour rédiger ce document.
« Il faut un cadre clair pour régir la transition. Nous allons examiner ensemble les points qui doivent être discutés et transmis au gouvernement sous forme de propositions », explique Annick Ratsiraka, secrétaire nationale du parti Arema, en marge de l’ouverture des assises.
Selon elle, plusieurs zones d’ombre doivent être éclaircies, à commencer par la durée de la transition, qui n’est pas définie par la loi. La décision de la Haute Cour constitutionnelle prévoyant un délai de 60 jours pour organiser une élection apparaît irréalisable dans le contexte actuel.
« Le chef de l’État a prêté serment, mais on ignore s’il s’agit d’un mandat de cinq ans ou de deux ans », souligne-t-elle.
La charte en cours d’élaboration devrait apporter les précisions attendues et devrait, sauf changement, être présentée lundi lors de la restitution des résolutions des assises.
Tsilaviny Randriamanga