Prévention. Des travaux de réhabilitation sont en cours sur la RN7. « Les portions les plus dégradées, celles qui pénalisent quotidiennement les usagers et aggravent les difficultés de circulation, seront traitées en priorité », explique le ministre des Travaux publics, Henri Jacob Razafindrianarivo. La semaine dernière, il a effectué une descente sur l’axe Antananarivo–Antsirabe pour constater l’état de la route et réaffirmer ses directives opérationnelles.
Toutes les entreprises de travaux publics devraient être déployées sur le terrain avant la fin de l’année. Cette décision vise à anticiper la saison des pluies et les risques de coupures de routes liés aux cyclones, compte tenu de la dégradation actuelle du réseau, a annoncé le ministre devant les députés lundi dernier.
En attendant, les usagers continuent de dénoncer l’état critique de la chaussée, notamment entre Ambatolampy et Antsirabe. Il faut désormais jusqu’à six heures pour relier Antananarivo à Antsirabe, tant la route est jonchée de nids-de-poule et souvent inondée.
« À chaque nid-de-poule, le véhicule est secoué dans tous les sens. À certains endroits, il faut presque slalomer entre les flaques et les pierres qui ressortent. C’est épuisant et risqué, surtout pour ceux qui empruntent cette route quotidiennement pour travailler ou transporter des marchandises. Nous espérons vraiment que les travaux avanceront rapidement et que cette portion sera sécurisée avant la saison des pluies », témoigne Michael Lahiniriko, chauffeur de taxi-brousse sur la RN7.
« L’achèvement total des travaux de réhabilitation de la RN7 est prévu pour mars 2026 », poursuit le ministre des Travaux publics.
Mialisoa Ida