JUSTICE - La rotation de poste préconisée

À l’entrée du tribunal à Anosy.

La nécessité de réduire l’intervalle de temps pour la rotation des magistrats occupant des responsabilités élevées a été suggérée par le président de la Refondation de la République, le Colonel Michaël Randrianirina, lors de l’ouverture de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) au Palais d’État d’Iavoloha, mercredi. Selon le Chef de l’État, cette rotation devait être réduite à deux ans et ne devrait pas excéder quatre ans pour permettre à chaque magistrat d’apporter sa contribution, selon le locataire d’Iavoloha.

« Cette réforme vise en même temps à renforcer la confiance de la population vis-à-vis de l’appareil judiciaire », a souligné le Colonel Michaël Randrianirina.

Ces consignes pour la rotation et le transfert de poste seront suivis, ont promis les responsables du ministère de la Justice, présents lors de la réunion. La réunion a été également une occasion pour le Chef de l’État d’insister sur la nécessité de mener des suivis pour le cas des magistrats qui auraient subi des pressions ou abus de pouvoir durant la précédente administration. De même pour le cas des prisonniers « politiques » encore détenus dans les prisons, pour lequel il a donné une consigne d’organiser les mesures permettant leur libération, durant cette réunion au Palais d’État d’Iavoloha.

Tsilaviny Randriamanga

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