ENSEIGNEMENT  SUPÉRIEUR  - Tolérance zéro contre le harcèlement sexuel

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesupres) hausse le ton. Dans un communiqué officiel, le secrétaire général rappelle que toute forme de harcèlement sexuel ou de corruption est strictement interdite au sein des établissements d’enseignement supérieur.

« Tolérance zéro », martèle le ministère, qui affirme vouloir faire régner l’éthique et l’intégrité dans le milieu universitaire.

« Cette mesure a été prise à titre préventif. Il n’y a pas eu de cas avéré pour l’instant, mais nous lançons ce rappel dès que des soupçons ou des rumeurs circulent», explique le secrétaire général du ministère, Julien Salava, hier.

Du côté de l’université d’Antananarivo, une source confirme qu’aucune plainte pour harcèlement sexuel n’a été enregistrée cette année, même si un cas avait été signalé l’année précédente. « L’enseignant mis en cause avait été convoqué et rappelé à l’ordre», précise un responsable au sein de la présidence de l’université.

Le Mesupres se montre inflexible : tout acte, tentative ou complicité de harcèlement ou de corruption, qu’il émane d’un enseignant, d’un personnel administratif ou d’un étudiant, sera sanctionné sur le plan disciplinaire et pourra, le cas échéant, donner lieu à des poursuites pénales.

Les responsables d’établissements sont par ailleurs tenus de renforcer les dispositifs de prévention et de sensibilisation, de signaler immédiatement tout cas suspect, de conduire un traitement impartial et confidentiel des plaintes, et de rendre compte trimestriellement au ministère des actions que l’on entreprend dans ce cadre.

Miangaly Ralitera

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