SÉCURITÉ DES ENFANTS - Des élèves touchés par des lacrymogènes

Plusieurs élèves d’Anosibe ont été exposés aux gaz lacrymogènes, hier, alors qu’ils quittaient leur école pour rentrer chez eux. D’épaisses fumées ont envahi la route, provoquant toux, larmes et malaises parmi les enfants. Les gaz ont été lancés par les Forces de l’ordre lors d’une opération de dispersion de manifestants dans le quartier.

La peur se lisait sur le visage de ces jeunes, non seulement à cause de la gêne respiratoire provoquée par les gaz, mais aussi à cause des explosions et des scènes d’affrontements auxquelles ils ont assisté. Alertés par les enseignants, de nombreux parents se sont précipités vers l’établissement pour récupérer leurs enfants et s’assurer de leur état de santé.

L’Unicef a rappelé la nécessité de garantir la sécurité et la protection des enfants. « La protection des enfants à proximité des rassemblements doit être une priorité urgente, et tous les efforts doivent être déployés pour les tenir à l’écart du danger. (...) Protéger les enfants en période de troubles n’est pas une option, c’est un droit fondamental », a déclaré récemment le Fonds des Nations unies pour l’enfance.

Cet incident ravive une fois de plus le débat sur la sécurité des établissements scolaires situés à proximité de zones sensibles de la capitale. La direction régionale de l’Éducation nationale dans l’Analamanga a, pour sa part, annoncé la suspension temporaire des cours pour les enfants du préscolaire et du primaire.

Miangaly Ralitera

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