La capitale se prépare à un week-end sous tension, marqué par la reprise de la mobilisation du mouvement Gen-Z et une démonstration de force annoncée des partisans du pouvoir. Les autorités redoublent de vigilance afin d’éviter tout affrontement entre les deux camps.
![]() |
Outre la manifestation de la Gen-Z, les pro-pouvoir se donnent également rendez-vous à Antsonjombe demain. |
Deux rassemblements sont prévus. La Gen-Z reprend ce vendredi ses manifestations, après une suspension de vingt-quatre heures présentée comme un repli stratégique mais aussi comme une mesure de sécurité. De leur côté, les partisans du pouvoir organiseront samedi un meeting au Coliseum d’Antsonjombe, un espace clos mis à disposition par la Préfecture d’Analamanga.
Le préfet, le général Angelo Ravelonarivo, a justifié ce choix : « Ce lieu avait déjà été proposé aux initiateurs de la manifestation à Ambohijatovo, mais ils ont refusé », a-t-il indiqué, rappelant que la Gen-Z revendique un site symbolique au cœur de la capitale.
Multiplication des points de ralliement
La stratégie du mouvement a évolué avec la création de plusieurs points de rassemblement pour les manifestants venus de la périphérie, notamment Imerintsiatosika, Mahitsy et Anjozorobe. Outre les lieux habituels – Antaninandro, Ankadifotsy, Ankatso – de nouveaux foyers apparaissent à Anosizato, Ampasika, Andranobevava ou Ampasapito. Ces sites servent de relais avant la convergence vers la place d’Ambohijatovo, symbole central de la contestation.
La mobilisation bénéficie désormais d’un soutien élargi. Après la Solidarité des syndicats de Madagascar (SSM), le syndicat des enseignants Sempama a annoncé son adhésion au mouvement. Ce renfort renforce sa légitimité et sa visibilité. Plusieurs députés se sont également joints à la Gen-Z, parmi eux des élus de la coalition Firaisankina et Ogascar Mandrindrarivony, du mouvement Gasikara. Dans plusieurs arrondissements, l’organisation des rassemblements est confiée directement aux parlementaires. Ce soutien institutionnel traduit l’ancrage politique croissant du mouvement.
Risque d’affrontement
Le spectre d’un affrontement direct n’est pas écarté. Jeudi dernier, les deux camps avaient suspendu leurs manifestations, la Gen-Z pour éviter tout contact avec les pro-régime, ces derniers pour des raisons organisationnelles. Cette suspension avait permis de désamorcer temporairement les tensions.
Pour ce week-end, l’issue dépendra de la stratégie adoptée par la Gen-Z samedi. Si le mouvement maintient ses rassemblements périphériques, le risque de confrontation directe reste limité. Mais si les partisans du régime décident de rejoindre la place de la Démocratie à Ambohijatovo en même temps que la Gen-Z, un face-à-face pourrait se produire. Son issue dépendra alors de la discipline des manifestants et de l’encadrement des forces de l’ordre.
Tsilaviny Randriamanga
" VAKY BARRAGE PLACE DU 13 MAI " n'est plus à écarter . L'argent coule à flots pour les volomboasary avec ce régime voyou , corrompu et mafieux " . Les milices de Mamy Ravatomanga continueront à faire leur sale boulot tuant des Malgaches avec un Français à la tête du fameux académie de sécurité . Le président Français de Madagascar mobilise ses tontons macoutes . Le général retraité Baomba Korontamby va toujours mener la violence meurtrière sur les manifestants en sommant la charge des G6 et des FIGN bien rémunérés par la corruption . En gros la bestialité de ce régime agonisant va atteindre des summum avec sa chute qui s'avère inévitable vue l'ampleur de la contestation dans tout le pays !
RépondreSupprimer