Ima…gen

Ils n’étaient pas encore « imaginés » par leurs parents quand John Winston Lennon a écrit et sorti l’un des tubes cultes des Beatles, Imagine, en 1971.

On ignore si la plupart d’entre eux connaissent cette célèbre chanson ou pas dont le message relevait d’un rêve et d’une utopie de John Lennon, toujours est-il que les revendications des GEN Z ressemblent à s’y méprendre au surréalisme du chanteur anglais que ce soit au Népal, à Madagascar et au Maroc. Plus de justice sociale, de meilleures conditions de vie, un meilleur avenir, plus jamais de corruption…Ce sont en résumé les principales revendications de GEN Z.

John Lennon a été assassiné en 1980 par Marc David Chapman, brisant le mirage décrit dans les paroles d’Imagine. 

Un monde sans frontières, sans pays, sans religions, sans raison de tuer ou de mourir pour une cause, sans possession et au sein d’une franche fraternité. 

Trop beau pour être vrai. La GEN Z voit tout le contraire sur le terrain depuis le début des manifestations dans les trois pays où le mouvement a vu le jour. Une répression disproportionnée contre des manifestants pacifiques et une brutalité des forces de sécurité dénoncées aussi bien par le pape Léon XIV, l’ONU, des pays européens et la SADC. C’est dire. 

Après une journée de répit, la GEN Z annonce la reprise des manifestations. Le rang grossit avec le soutien d’autres entités et corporations. Autrement dit, les affrontements prendront assurément de l’intensité entre les manifestants et les forces de sécurité. 

Comme le nouveau Premier ministre n’a pas été nommé hier, comme le président de la République l’a voulu, la situation se complique. Il faut trouver un homme de poigne, pouvant résister aux pressions politiques, accepté par toutes les parties, politiquement propre et reconnu pour ses qualités de leader et rassembleur. On l’aura deviné, il ne pourrait s’agir que d’un militaire pour remettre le pays dans le sens de la marche. Cela a été souvent le cas dans les moments difficiles à l’image du colonel Joël Rakotomalala, du général Désiré Rakotoarijaona, du général Victor Ramahatra, du général Charles Rabemananjara et du général Ravelonarivo. 

Il y va de la fin de cette crise dont les dégâts en moins d’une semaine sont déjà considérables. Mais il faut surtout penser à la situation économique et sociale qui risque d’être catastrophique si la crise s’enlise. On n’a donc pas le temps de rêver.

Sylvain Ranjalahy

1 Commentaires

  1. À la lecture de ce papier j’ai pensé ?
    Tiens à l’express ils deviennent " intelligent "?
    Mais, patatra voilà qu’il termine par une CONNERIE 🤬monumentale !
    Nommer 1er ministre un Militaire !😪
    C'est ce KON fait pour éteindre un feu. Mettre 😤un bidon d’essence ! 👺
    À le con 🤡

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