Hier, la route nationale n°1 (RN1) a été temporairement paralysée par une marche de plusieurs milliers de personnes. L’axe reliant Imerintsiatosika à la capitale a été occupé pendant plusieurs heures, interrompant totalement la circulation.
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La grande marche des habitants d’Imerintsiatosika pour rejoindre Ambohijatovo a entraîné la paralysie de la circulation sur la RN1. |
Les participants ont quitté Imerintsiatosika tôt le matin pour rejoindre le centre-ville d’Antananarivo, parcourant environ trente kilomètres. Au fil du trajet, d’autres habitants des communes voisines ainsi que des étudiants de Vontovorona se sont joints au cortège. Vers 10 heures, la RN1 était saturée, et de nombreux automobilistes et passagers ont dû interrompre leur voyage, certains continuant leur trajet à pied jusqu’à Anosizato.
Cette situation a entraîné l’annulation de plusieurs déplacements reliant la capitale à l’Ouest du pays. Les chauffeurs de taxi-brousse ont fait état de retards et de perturbations, certains évoquant des demandes de remboursement de la part de passagers.
Répercussions
Certains voyageurs ont également dû reporter leurs déplacements. « J’avais un rendez-vous prévu à Maritampona, mais j’ai dû rentrer chez moi », explique Fanja, rencontrée à Anosizato.
Au-delà des conséquences sur la circulation, les participants ont profité de cette mobilisation pour faire entendre leurs préoccupations, évoquant notamment la hausse du coût de la vie, les coupures d’électricité et les difficultés d’accès à l’eau.
Les forces de l’ordre se sont déployées à plusieurs points stratégiques le long de la RN1 afin de suivre l’évolution de la marche et de prévenir d’éventuels incident
Mialisoa Ida