Hier, le président de la République a fait une déclaration diffusée sur sa page Facebook. Il y réitère notamment ses excuses face aux dysfonctionnements dans la gouvernance étatique.
![]() |
Le président de la République indique qu’il compte intervenir plus souvent sur sa page Facebook afin de lutter contre les rumeurs. |
Des excuses. Andry Rajoelina, président de la République, en a présenté à nouveau, hier, dans une déclaration diffusée sur sa page Facebook.
«(…) Il peut y avoir des frustrations, il est probable que nous ressentions des souffrances. Je le reconnais. Il y a plusieurs choses qui nous font mal. Il y a plusieurs choses que nous ne supportons pas. Nous ne supportons pas la corruption. Il y a des emprisonnements injustifiés que nous n’acceptons pas. Je le reconnais et je m’en excuse humblement. Mais surtout, je vous assure que nous allons tout faire pour redresser tout cela», déclare le Chef de l’État.
C’est la deuxième fois, cette semaine, que le locataire d’Iavoloha présente des excuses publiques sur la conduite des affaires étatiques. Lundi soir, dans son discours à la nation, il avait déjà présenté des excuses en reconnaissant des dysfonctionnements dans la gouvernance, évoquant «l’incapacité de certains membres du gouvernement à effectuer les tâches que la population attend d’eux».
Bien qu’elles aient pris un virage résolument politique, les manifestations menées par la Gen Z ont d’abord été lancées pour contester les pénuries d’eau et les coupures d’électricité. Le président de la République concède que ces revendications n’auraient même pas dû avoir lieu puisque les projets pour solutionner ces problèmes ont déjà été définis depuis longtemps. S’agissant de l’électricité, par exemple, il explique que les groupes pour l’installation d’une nouvelle centrale thermique de 105 mégawatts pour la Jirama sont arrivés au port de Toamasina depuis deux ans.
Une révélation
Toujours au sujet de l’électricité, le président ajoute que les équipements pour l’installation d’un parc solaire de 50 mégawatts sont également déjà à Madagascar depuis un an et demi. L’installation de ces centrales aurait dû permettre d’en finir avec les coupures d’électricité, étant donné que le gap pour le réseau interconnecté d’Antananarivo est de 50 mégawatts. Cependant, elle ne s’est pas concrétisée jusqu’ici, comme le reconnaît Andry Rajoelina.
«Je vous réitère mes excuses s’il y a eu des dysfonctionnements dans la conduite des affaires étatiques. Il peut y en avoir et je le reconnais», réaffirme le locataire d’Iavoloha en ajoutant qu’il compte rectifier le tir, puisque les solutions aux problèmes dénoncés par les manifestants sont en cours. Prenant l’exemple de l’approvisionnement en eau, il indique que la construction du centre de traitement d’eau à Amoron’Akona a avancé. Le site devrait produire 60 000 m³ d’eau par jour.
Le défi consiste en la concrétisation, le plus rapidement possible, de ces solutions. Par ailleurs, la déclaration du président Rajoelina, hier, a également été l’occasion d’une révélation. Selon ses dires, les manifestations qui ont démarré le 25 septembre résulteraient d’une «cyberattaque», accompagnée d’une manipulation numérique de masse, ciblant particulièrement les jeunes. La finalité de cette cyberattaque, menée «par une agence étrangère en connivence avec une partie de l’opposition», serait «un coup d’État».
Dans un communiqué adressé à la communauté internationale et publié hier en fin de soirée, le ministère des Affaires étrangères affirme que «selon les analyses de nos services spécialisés, cette opération a été pilotée initialement depuis l’étranger par une agence aux moyens technologiques avancés. Planifiée et exécutée à l’aide de technologies d’intelligence artificielle, elle a pour objectif de manipuler l’opinion, influencer les perceptions et exploiter la vulnérabilité d’une partie de la jeunesse malgache».
Le département ministériel ajoute que «des messages sensibles sont diffusés de manière ciblée vers la jeunesse et les influenceurs à large audience, en s’appuyant sur des algorithmes. L’objectif de telles manœuvres est de créer des conditions propices à l’émergence d’un alignement politique favorable à des groupements d’intérêts économiques et politiques, avec pour finalité un accès facilité aux ressources stratégiques de la nation». Dans un communiqué publié hier après-midi, la Gen Z a démenti les affirmations présidentielles.
Garry Fabrice Ranaivoson
IL est universellement admis que les dictateurs sont des fous . On savait ce président complotiste depuis la crise Covid vis à vis du vaccin mais les propos d'hier dépassent l'entendement de la bêtise humaine avec le soif du pouvoir . Le problème de la santé mentale qu'évoquait la Gen Z ne date pas d'hier et bien d'observateurs sont sur le même constat . Parler de " robots " et de " cyberattaques " à ce niveau de responsabilité est lamentable comme argument . Maintenant pour l'histoire d'ingérence étrangère et d'agences visant les pays comme le Burkina Faso et le Mali certainement avec les coups d'états dirigés par des militaires , on ne peut que se réjouir de la confirmation que ce président Français de Madagascar est bien le gouverneur que la France qui n'a pas digéré la perte de l'influence Française dans cette région du Sahel . Andry Rajoelina est donc un pion de Reny Malala expliquant sa posture ambiguë sur la revendication des îles éparses .Le peuple Malgache n'est pas vraiment gâté avec un président de la république et un président du sénat général retraité de la gendarmerie qui offrent un spectacle loin de la stature d'hommes d'état !
RépondreSupprimerPrécisez bien et insistez sur la soif de pouvoir d'un fou furieux !
SupprimerIl dégouline de frousse en même de suffisance ! 🫣
RépondreSupprimerMais où trouve t’il ses "déguisements"?
Entre C fringues de dictateur, col Mao !
Povre cloche ça fuit sous le fauteuil