La « Rentrée Mifampitsinjo » a séduit de nombreux parents d’élèves ce samedi au stade Barea Mahamasina. Il s’agit d’une initiative de la Présidence de la République, destinée à alléger le coût de la rentrée scolaire.
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Une longue file s’était formée devant le portail du stade Barea à Mahamasina. |
La première journée de l’opération « Rentrée Mifampitsinjo », initiée par la Présidence de la République pour alléger les dépenses des ménages à l’approche de la rentrée scolaire, a attiré une affluence exceptionnelle ce samedi.
Dès les premières heures, une file compacte s’étirait devant le portail du stade Barea Mahamasina, près de Sainte-Famille, avant de se prolonger jusqu’au Palais des Sports. Mères et pères de famille, carnet biométrique en main, attendaient patiemment leur tour pour accéder aux stands de fournitures scolaires.
Si l’engouement était au rendez-vous, le démarrage de la vente a toutefois pris du retard. Les premiers achats n’ont pu être effectués qu’aux alentours de midi.
Plusieurs raisons ont poussé ces parents à se rendre au stade. « Ici, nous avons pu avoir des fournitures scolaires à prix réduits de 50 %. Cela nous permet d’utiliser l’argent économisé pour d’autres besoins », explique Manda, une mère de famille venue spécialement à Mahamasina.
D’autres y ont vu l’occasion de se procurer le matériel de base avant la rentrée, avec l’intention de compléter les fournitures une fois les enfants en classe. « Avec la hausse des prix, on ne sait plus où donner de la tête. Ici, j’ai pu acheter presque tout ce dont mes enfants ont besoin pour l’école, et à moindre coût », témoigne une mère de famille venue de Soarano, carnet de fokontany à la main.
Les articles proposés couvrent tous les niveaux, de la maternelle à la terminale : cahiers, stylos, règles, trousses, craies et bien d’autres fournitures scolaires.
L’accès au stade est entièrement gratuit, mais les achats ne sont possibles que sur présentation du carnet de fokontany.
Désagréments
Malgré l’enthousiasme, certains parents sont repartis les mains vides, faute de carnet biométrique. « Étant donné que nous n’avons pas encore eu notre carnet, nous ne pouvons pas bénéficier de cette offre », regrette Ramahenina, un père de famille.
La longueur de la file d’attente en a également découragé plus d’un. « Nous pensions qu’une fois sur place, nous pourrions acheter directement. Mais si notre place se trouve au niveau du Palais des Sports, à quelle heure passera-t-on ? », s’interroge Anjara, une mère de famille. « Je préfère revenir demain et arriver ici très tôt », a-t-elle ajouté.
Mialisoa Ida