Le Premier ministre Christian Ntsay accompagne plus souvent le président Rajoelina. Cette présence intervient avant la session parlementaire d’octobre et les rumeurs de remaniement.
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Le Premier ministre Christian Ntsay (à gauche) s’affichait aux côtés du président Rajoelina récemment dans le Menabe. |
Depuis quelques semaines, le Premier ministre Christian Ntsay accompagne régulièrement le président Andry Rajoelina lors de ses déplacements officiels. Ce fut le cas, par exemple, lors de la récente visite du chef de l’État dans la région Menabe, où les deux hautes personnalités se sont affichées côte à côte. Une présence plus marquée qu’auparavant, le Premier ministre étant jusque-là moins visible lors de ce type d’événement. Cette évolution attire l’attention à l’approche de la prochaine échéance parlementaire.
Le Parlement doit ouvrir sa session ordinaire dans un peu plus d’un mois. Traditionnellement consacrée à l’examen de la loi de finances, cette session constitue aussi un moment d’affirmation politique pour les députés. Dans ce contexte, la mise en avant du tandem exécutif apparaît comme un signal de cohésion et de continuité institutionnelle.
Durant la précédente législature, plusieurs élus, y compris au sein de la majorité, ont envisagé une motion de censure contre le Premier ministre. L’initiative a culminé en 2022 avec la collecte de 105 signatures, sans toutefois aboutir. Parallèlement, les rumeurs d’un remaniement ministériel reviennent de manière récurrente, alimentant un climat d’attente et d’incertitude.
Stabilité
Dans ce contexte, la présence renforcée de Ntsay aux côtés du président peut être interprétée comme une manière d’affirmer la stabilité et de réduire les spéculations.
En multipliant les apparitions communes, le Président et le Premier ministre donnent l’image d’un Exécutif uni et coordonné. Au-delà du protocole, cette mise en avant contribue à renforcer l’autorité du gouvernement à l’approche d’une session parlementaire où les équilibres politiques seront particulièrement observés. Elle traduit également une volonté de projeter une image de continuité dans l’action publique, malgré les incertitudes entretenues par les rumeurs et les tensions internes.
Ce resserrement affiché au sommet de l’État pourrait s’inscrire dans une logique de consolidation politique. En réaffirmant la coopération entre le Président et le Premier ministre, l’Exécutif chercherait à montrer que les débats autour d’un éventuel remaniement ou d’une motion de censure n’affaiblissent pas la direction du pays. Cette stratégie vise à préparer le terrain à la session parlementaire d’octobre, en mettant en avant la stabilité institutionnelle comme gage de crédibilité politique.
Tsilaviny Randriamanga
Un tandem de tous les échecs et de la mauvaise gouvernance avec le massacre de l'état de droit en sus ! Deux têtes de l'exécutif qui n'ont que la seule option de la dictature pour se maintenir au pouvoir avec l'appui d'une chambre parlementaire croupion maître du solelakisme !La CENI et la HCC ferment le décor de la perte du pays !
RépondreSupprimerEnfin une gérance de Madagascar sans problèmes contrairement aux gouvernements précédents. On pense d'abord à la population au lieu de se remplir les poches comme certains présidents le faisaient avant.
RépondreSupprimerMais naturellement il y a toujours des jaloux qui aimeraient être calife à la place du calife...