De l’argent et des bagues serties de saphirs, d’émeraudes, de tourmalines et d’autres pierres précieuses ont été saisis après un braquage à Ankazomanga.
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Les objets luxueux saisis par la police. |
L’enquête sur le braquage du 10 septembre à l’hôtel M., à Ankazomanga, connaît un nouveau rebondissement. Six nouvelles personnes ont été arrêtées hier à Tsarahonenana par la Brigade criminelle de la Direction de la police judiciaire (DPJ), en collaboration avec le Service central antigang (SAG). Les suspects, quatre hommes et deux femmes, sont soupçonnés d’appartenir à un réseau criminel impliqué dans ce vol à main armée.
Lors du coup de filet, les policiers ont saisi 3 900 000 ariary en espèces, plusieurs téléphones portables et sept bagues serties de pierres précieuses, dont la valeur unitaire est estimée à environ 20 millions d’ariary. Les suspects ont été placés en garde à vue. Ils seront présentés au parquet à l’issue des investigations.
Des devises américaines retrouvées
Le braquage a été perpétré dans la matinée du 10 septembre. À 6 h 15, le SAG a été alerté par le gérant de l’hôtel, qui signalait un vol en cours dans l’établissement. Les policiers se sont immédiatement rendus sur place. À leur arrivée, à 6 h 30, les malfaiteurs étaient déjà en train de prendre la fuite. L’un d’eux a été appréhendé à la sortie de l’hôtel, tandis que ses complices ont réussi à s’échapper avec un sac rempli de billets.
Sur le captif, les policiers ont découvert plusieurs éléments matériels directement liés à l’opération criminelle : un téléphone portable de marque Infinix, un portefeuille, ainsi qu’un plan détaillé de l’hôtel, vraisemblablement utilisé pour préparer l’attaque. Deux sacs contenant une importante somme d’argent ont également été saisis : un sac marron renfermant 118 millions d’ariary en billets, et un sac à dos noir contenant 26 millions d’ariary supplémentaires, ainsi que 12 230 dollars américains en devises étrangères. Le montant total de cette première saisie dépassait 150 millions d’ariary, sans compter les devises.
Un ratissage du quartier et une enquête de voisinage, menés dans la journée, avaient déjà permis l’arrestation de trois autres complices. L’ensemble du dossier a été confié à la Brigade criminelle pour approfondissement.
Gustave Mparany