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| Les Akomba filles à la Billie Jean King Cup de Namibie. |
Après un démarrage tonitruant, l’équipe féminine malgache de tennis a vu son rêve de monter en groupe s’envoler, pendant la troisième journée de la Billie Jean King Cup, groupe III, zone Afrique, qui se déroule actuellement à Windhoek, en Namibie. Les « Akomba », en quête d’ascension dans la hiérarchie continentale, ont subi un coup d’arrêt ce mercredi. Elles se sont inclinées (0-2), face à une redoutable équipe marocaine, mettant fin à leur parcours dans la phase de poules.
Tout avait pourtant bien commencé pour la délégation malgache. En ouverture, Madagascar a facilement dominé le Burundi (3-0) en balayant les trois matchs programmés. Iariniaina Tsantaniony et Miotisoa Rasendra se sont montrées solides en simple, ne laissant qu’un jeu à chacune de leurs adversaires. Le double, composé de Miotisoa Rasendra et Randy Rakotoarilala, a également assuré.
La seconde journée a été plus disputée face au pays hôte, la Namibie. Dans un duel équilibré, Iariniaina Tsantaniony a mis Madagascar sur de bons rails en s’imposant en deux manches (7/6 6/0) avant que Rasendra ne scelle la victoire avec un match accroché en trois sets (6/1 3/6 6/2). Le double, sans enjeu, a été perdu, mais sans conséquence.
Tout s’est alors joué face au Maroc, grand favori du groupe, suivant l’adage: « Ça passe ou ça casse. » Et la hiérarchie a été respectée avec la victoire de l’équipe marocaine, plus expérimentée.
Mur infranchissable
D’entrée, Malak El Allami n’a laissé aucune chance à Iariniaina Tsantaniony en deux sets (6/2 6/3) avant que Yasmine Kabbaj ne domine largement Miotisoa Rasendra en deux manches, 6/1 6/2, éteignant les derniers espoirs malgaches de qualification pour les play-offs d’accession.
Le match de double n’a pas été disputé sans incidence sur le classement final du groupe. Le Maroc termine avec un sans-faute (trois victoires), tandis que Madagascar clôt la phase avec deux victoires et une défaite. Le Maroc reste un mur infranchissable pour les Akomba de Madagascar.
Malgré cette sortie prématurée, l’équipe nationale reste dans le groupe III, ce qui constitue une forme de stabilité, à défaut de progression.
Dina Razafimahatratra, capitaine de l’équipe masculine lors de la Coupe Davis, pense que le constat est clair : « Pour monter en groupe II, Madagascar doit avoir au moins deux joueuses du niveau de Tessa Andrianjafitrimo et Sarah Tiantsoa Rakotomanga. »
Les ambitions sont là, mais il faudra encore consolider le vivier et renforcer la densité de haut niveau au sein du tennis féminin malgache. La Billie Jean King Cup 2025 aura été un révélateur autant qu’un point d’appui pour l’avenir.
Donné Raherinjatovo