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| Une portion de la Route nationale 7 en phase de réhabilitation. |
Des usagers des Routes nationales, particulièrement sur les axes en travaux, dénoncent les désagréments causés par l’enlèvement de la couche de roulement. La poussière est omniprésente sur plusieurs kilomètres, rendant la circulation difficile et pénible.
« Sur une dizaine de kilomètres, il n’y avait que de la poussière. J’ai dû porter un cache-bouche pour pouvoir respirer, mais même avec ça, c’était presque insupportable», témoigne Cinthia Herinantenaina, une voyageuse sur la Route nationale 7, en direction d’Antsirabe, jeudi.
Cette situation affecte le quotidien des automobilistes et des habitants riverains, notamment durant la saison sèche, sur plusieurs axes comme la RN2 ou la RN7.
En effet, des travaux ont été lancés sur ces axes, mais ils ne sont pas encore achevés. Ils entraînent des perturbations, notamment de la poussière, des ralentissements, des déviations.
« Des désagréments dus à l’enlèvement de la couche de roulement, étape préalable à la pose du nouveau bitume », indique le ministère des Travaux publics dans un communiqué publié jeudi.
La réhabilitation ne se limite pas à des réparations. Elle implique une reconstruction complète de la structure routière: retrait de l’ancien revêtement, remise à niveau des fondations, application de nouvelles couches de base et de roulement (enrobé BBSG de 5 cm), conformément aux normes techniques modernes.
« Certaines sections, comme le tronçon Antananarivo-Antsirabe sur la RN7, n’avaient pas été entièrement rénovées depuis plus de 35 ans. Or, la durée de vie moyenne d’une route bitumée ne dépasse pas 20 ans. Par conséquent, les chaussées, devenues vétustes, ne supportent plus la charge croissante du trafic», explique le ministère en charge des Travaux publics.
Mialisoa Ida