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Immersion dans le sacré féminin à La Teinturerie. |
Jeudi 21 août, de 9h à 12h, La Teinturerie d’Ampasanimalo a vibré au rythme d’un atelier singulier, entièrement dédié au féminin. Portée par la comédienne Vony Ranala et la danseuse Marion Huet, cette rencontre précède la représentation du spectacle pluridisciplinaire Sa.crée, prévue le samedi suivant.
Ce projet bénéficie du soutien de nombreux partenaires locaux et internationaux, tels que La Teinturerie, La Cité des Cultures, la Compagnie Lolita Monga et la Commune de Salazie. Il s’inscrit dans un cadre plus large de soutien à l’industrie culturelle et créative, porté par le Fonds de Co-création de la Commission de l’océan Indien, dans le but de favoriser les échanges artistiques entre Madagascar et les îles voisines.
Loin d’un simple échauffement, l’atelier s’est ouvert comme un espace de partage et d’exploration. À travers des jeux, des exercices de théâtre et de danse, les deux artistes ont invité les participantes à entrer dans leur univers, à libérer leur corps et leur imagination. Ces instants ludiques ont révélé bien plus qu’une pratique artistique : ils ont permis de découvrir des facettes de soi, mais aussi d’entrer en résonance avec l’autre.
Performance
Après ce temps d’expérimentation, la matinée s’est prolongée autour d’une table conviviale. Entre rires, discussions légères et échanges profonds, la conversation s’est naturellement tournée vers le thème central du projet : la féminité sous toutes ses formes, dans sa force, sa fragilité et sa diversité.
Pour Vony, l’importance de ces ateliers est essentielle : « Chaque rencontre nourrit la performance. Qu’il s’agisse d’un texte, d’une énergie ou d’une idée née dans l’atelier, il y a toujours une trace qui revient et qui s’inscrit dans le spectacle. »
Ce matin-là, le public était varié : musiciennes, cinéastes, danseuses, plasticiennes et journalistes culturelles ont répondu présent. Toutes, avec leurs sensibilités et leurs parcours, ont contribué à enrichir ce moment d’écoute et de création.
Plus qu’un prélude, l’atelier du 21 août fut une expérience collective, une plongée dans le « sacré féminin », qui s’annonce comme l’âme même du spectacle Sa.crée.
Cassie Ramiandrasoa