La Confédération africaine de football a augmenté la cagnotte globale et celle destinée à l’équipe vainqueure du Championnat d’Afrique des nations, version 2024.
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La CAF promet un tout nouveau trophée et un Prize Money de 3,5 millions de dollars pour l’équipe championne. |
La Confédération africaine de football (CAF) franchit une nouvelle étape dans la valorisation du Championnat d’Afrique des nations (CHAN). Pour l’édition 2024, organisée conjointement par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda du 2 au 30 août, l’instance continentale annonce une revalorisation notable des récompenses attribuées aux meilleures équipes du tournoi.
Cette huitième édition se distingue non seulement par sa coorganisation inédite dans la région d’Afrique de l’Est, mais aussi par l’introduction d’un nouveau trophée et par une dotation globale portée à 10,4 millions de dollars (environ 46 milliards d’ariary). La sélection championne recevra désormais 3,5 millions de dollars, contre 2 millions lors de la précédente édition. Cela représente une hausse de 75 % du montant accordé au vainqueur, tandis que la cagnotte globale progresse de 32 %.
Le partage du Prize Money reste toutefois sujet à discussion. En 2023, lors du CHAN en Algérie, la victoire du Sénégal avait été récompensée par 2 millions de dollars.
Tensions
L’Algérie, finaliste, avait perçu 800 000 dollars, tandis que Madagascar et le Niger, demi-finalistes, avaient reçu chacun 500 000 dollars. Les quarts de finalistes s’étaient vu attribuer 400 000 dollars.
Cette répartition avait suscité des tensions au sein de la sélection malgache, en raison d’un manque de clarté sur la ventilation des primes. Une correspondance de la CAF avait alors précisé qu’aucune règle stricte n’encadrait la distribution des récompenses entre fédérations, clubs, ligues et joueurs, chaque acteur étant susceptible de bénéficier d’une part, en fonction de son implication.
À la veille du tournoi 2024, certains observateurs plaident pour une clarification des modalités de partage, afin de prévenir d’éventuels malentendus et d’assurer un climat serein entre joueurs, encadrement et dirigeants.
Serge Rasanda