Les nouveaux ministres ont 60 jours pour prouver leur efficacité. Ils devront relever des défis majeurs, de l’énergie à l’économie, sous contrôle strict du Président.
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| Le colonel Randrianirina a accordé un délai de 60 jours aux membres du gouvernement pour obtenir des résultats. |
Les membres du nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Herintsalama Rajaonarivelo, sont placés sous une pression inédite. Le président de la Refondation de la République, le colonel Michaël Randrianirina, leur a fixé un délai strict de 60 jours pour démontrer leur efficacité dans la mise en œuvre des priorités nationales. Selon le Chef de l’État, tout manquement pourrait entraîner le remplacement immédiat des ministres concernés « Vous devrez transmettre régulièrement et à temps l’avancement de vos réalisations ainsi que les résultats obtenus », a souligné le Colonel Randrianirina, insistant sur la nécessité d’une évaluation continue et rigoureuse de l’action gouvernementale
Les défis à relever sont multiples et concernent directement le quotidien des citoyens. Parmi eux, le secteur de l’Énergie figure en priorité, notamment pour résoudre les fréquentes coupures de courant, qui ont contribué à l’émergence de mouvements de contestation comme celui de la Gen Z. La stabilisation des prix des produits de première nécessité et la mise en place d’une politique d’austérité dans la gouvernance publique figurent également au cœur des priorités
Relance de l’économie
D’autres secteurs cruciaux, tels que la sécurité, l’enseignement et la santé publique, exigent des résultats tangibles dans un délai court. Toutefois, le véritable test pour le gouvernement résidera dans sa capacité à relancer l’économie nationale. Les ministres devront concentrer leurs efforts sur les secteurs clés que sont le tourisme, l’agriculture, le commerce et particulièrement la filière vanille, qui connaît de graves difficultés. La création d’un environnement favorable à l’investissement constitue un autre enjeu majeur pour stimuler la croissance et la confiance des acteurs économiques
Dans le domaine de la Justice, la lutte contre la corruption et le détournement de fonds reste prioritaire. Les ministres sont chargés de veiller à la poursuite de toutes les personnes impliquées et à la restitution des biens et fonds détournés, dans le cadre d’une politique de tolérance zéro
Parallèlement, des stratégies de refondation structurelle et de reconstruction doivent être élaborées, intégrant les attentes de la population. L’organisation de concertations pour l’élaboration d’une nouvelle Constitution ainsi que la mise en place de cadres électoraux et institutionnels fiables constitue également un objectif majeur
Enfin, le Président a appelé à une rupture nette avec les pratiques dénoncées depuis des années, telles que la corruption, le détournement et la violence. Selon lui, aucune tolérance ne sera accordée aux responsables de ces actes et le gouvernement devra s’engager pleinement dans un processus de transparence et d’efficacité
Tsilaviny Randriamanga

Un séisme politico-judiciaire s’annonce irrémédiablement ! L’impunité n’est plus de mise et c’est la moindre des choses face à l’attente populaire consécutive à la révolte contre le pillage des richesses naturelles et le détournement de fonds publics . Ce sera un test grandeur nature pour la refondation tant clamée. Il ne faut pas attendre des miracles sur la résolution immédiate des souffrances du peuple concernant l’électricité, l’eau , l’insécurité , la santé et l’éducation . Une élection à moyen terme avec un nouveau président élu démocratiquement va permettre de poser les bases d’un développement réel , d’un état de droit , d’une bonne gouvernance , de la lutte contre la pauvreté et des efforts sur le chômage des jeunes .
RépondreSupprimerMarco, 1er Ministre adjoint .... et tout ira bien !!! RDV dans 2 mois héhé !!!
RépondreSupprimerDada MARCO et TIKO va gaver RAINILAINGA de yaourt en taule !
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