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Henintsoa Rakotoarimanana (assis), lors d’un point de presse hier à Andoharanofotsy. |
De retour de Tanzanie où il a suivi la phase de poules du CHAN 2024, Henintsoa Rakotoarimanana, dit « Tôta », président de l’Association des Clubs de Football Élite de Madagascar (CFEM) et organisateur de la PFL, a tenu un point de presse. Il a mis en avant le rôle structurant de la World Cola Pureplay Football League dans la progression du football malgache et le bon parcours des Barea, qualifiés pour les quarts de finale.
Réuni dans son bureau à la mairie d’Andoharanofotsy, où il officie également comme magistrat, Henin-tsoa Rakotoarimanana a pris la parole en tant que président du CFEM. Il a salué sans détour la performance des Barea locaux, auteurs d’un parcours convaincant en phase de poules du CHAN 2024 en Tanzanie.
« J’ose affirmer que ce succès n’arrive pas par hasard. La Pureplay Football League (PFL) a relevé le niveau du football malgache et, en deux éditions de suite de la CHAN, Madagascar figure dans le top 8 pour jouer les quarts de finale », confie Tôta.
Pour lui, cette compétition domestique, soutenue par World Cola, est désormais un pilier du développement du ballon rond national. « Quelle que soit l’issue du quart de finale, cette formule doit perdurer. L’abandonner serait un blocage, alors que toutes les améliorations possibles doivent, au contraire, être accueillies », a-t-il insisté.
Au moment de dresser son bilan, Tôta a rappelé le parcours des Malgaches: deux victoires, un nul et une défaite. Cette dernière, concédée face à la Tanzanie, a, selon lui, des explications objectives : « Les joueurs n’avaient pas de repères dans ce stade très grand. Ce n’est qu’à partir du troisième match qu’ils se sont vraiment adaptés. »
L’ambiance au sein du groupe est jugée positive. Le président du CFEM a néanmoins pointé un axe majeur de progression : « Il faut encore améliorer la solidité défensive ainsi que la conservation du ballon. »
Fier des joueurs issus du CFFA, son club de football, Henintsoa Rakotoarimanana n’a pas manqué de rappeler leur apport : trois des quatre buts malgaches ont été inscrits par des éléments du CFFA. Mais au-delà des individualités, il insiste sur la dynamique collective : « En CHAN, c’est l’équipe qui prime. Si nous ouvrons le score, nous avons de réelles chances d’accéder au dernier carré », explique Tôta.
Confiant mais lucide, le président du CFEM estime que la qualification en quarts confirme que le football malgache est sur une trajectoire ascendante. Plus qu’une simple performance sportive, il voit dans ce parcours la démonstration que l’organisation du football local, à travers la PFL, commence à porter ses fruits.
Donné Raherinjatovo