L’administration pénitentiaire appelle à la coopération des personnes de bonne volonté pour la protection des droits des détenus. « Dans un esprit de respect de la dignité humaine, nous faisons appel à tous ceux qui souhaitent contribuer à l’amélioration des conditions de détention. Il reste encore beaucoup à faire pour garantir les droits fondamentaux des personnes incarcérées », indique une source au sein de la maison centrale d’Antanimora.
La grande majorité des détenus manquent du strict nécessaire pour leur bien-être, à savoir les couvertures, vivres, produits d’hygiène ou encore accès à des soins adaptés.
Dans ce contexte, la prison d’Antanimora a accueilli, samedi dernier, une action solidaire menée par l’Union nationale dans les prisons (UNP) et l’Église FVKFM. Huit cents couvertures ainsi que du riz ont été distribués aux femmes et mineurs détenus, en particulier aux personnes âgées et aux plus vulnérables sur le plan de la santé.
« Ce type d’initiative vise à redonner un minimum de dignité aux personnes privées de liberté, qui vivent souvent dans des conditions extrêmement précaires », expliquent les organisateurs. Plus tôt cette année, environ quatre mille détenus hommes avaient déjà bénéficié d’une aide similaire, comprenant notamment du riz, de l’huile et d’autres produits de première nécessité, des mêmes donateurs.
Selon les prévisions des associations partenaires, une nouvelle action de solidarité est prévue pour le mois de novembre prochain, afin de poursuivre l’accompagnement de cette population souvent oubliée.
Miangaly Ralitera