La nouvelle autoroute Antananarivo–Toamasina comptera quatre voies et pourra accueillir de lourds véhicules. Les travaux se poursuivent avec des aménagements pour la sécurité.
![]() |
Les travaux en cours dans la commune d’Ambohimanga. |
La nouvelle autoroute reliant Antananarivo à Toamasina est constituée d’une route comportant deux voies dans chaque sens, soit quatre voies au total. Sa largeur totale en surface est de 15,65 mètres, avec 3,5 mètres réservés à chaque voie. Ces dernières seront séparées par un séparateur central de 0,65 mètre. « Il s’agit bien d’une autoroute », affirme un technicien, hier.
La vitesse maximale prévue par les ingénieurs pour circuler en toute sécurité, dans des conditions normales, est de 100 km/h.
Conçue selon les normes strictes de l’AASHTO, l’autoroute pourra supporter des charges lourdes allant jusqu’à 44 tonnes, répondant ainsi aux besoins du transport routier de marchandises. L’intensité de trafic estimée est à 770 camions par jour, selon la fiche technique communiquée par le ministère des Travaux publics.
Cette autoroute d’une longueur d’environ 250 kilomètres va également comporter des stations de péage, avec un système dit « fermé ». À l’entrée de la section fermée, le conducteur devra s’arrêter à une première barrière de péage pour prendre un ticket.
Ouverture officielle
La seconde barrière, située à la sortie, impose le paiement du péage en fonction de la distance parcourue sur l’autoroute. Des aires de repos et des aires de service seront également aménagées le long de cet axe.
Les travaux de construction ne sont pas encore achevés. Plusieurs mètres restent à bitumer sur le tronçon Ambodifasina-Ambohimanga, avant l’ouverture officielle, prévue ce lundi. « Les techniciens sont à pied d’œuvre pour terminer les travaux à temps », rassure notre source.
À Ambohimanga, où ce premier tronçon se termine, les travaux de terrassement et d’aménagement des terrains pour la construction de la nouvelle route se poursuivent. Sur place, des habitants demandent une organisation de la circulation au niveau de la bifurcation entre l’ancienne route et cette nouvelle voie.
« C’est dangereux, cela peut provoquer des accidents », avertit un automobiliste.
Miangaly Ralitera