TRIPLE MEURTRE À VATOMANDRY  - Cinq suspects traduits devant la justice

Les gendarmes ont découvert les trois corps le 28 juin.

L’enquête sur le meurtre d’un colonel retraité de la gendarmerie, de son épouse et d’un employé à Antokotelo, dans le district de Vatomandry, est désormais close. Le dossier est entre les mains du tribunal qui poursuit la procédure judiciaire.

Sept personnes ont été impliquées dans ce crime. Toutes ont été identifiées. L’un des suspects, interpellé à Itaosy, à Antananarivo, est déjà écroué après avoir reconnu les faits. Deux autres ont été abattus lors de leur arrestation. Un quatrième a été appréhendé à Mahasolo, à Tsiroanomandidy, et les trois derniers, cette semaine, dans le district de Manakara.

Cette récente arrestation à Manakara a porté ses fruits grâce à la coopération entre la compagnie de gendarmerie de Vatomandry, le poste avancé de Lokomby, à Manakara, et la section de recherches criminelles de Toamasina.

Motivations

Selon les aveux des mis en cause, le triple meurtre a été perpétré dans la nuit du 22 juin, au domicile du couple à Antokotelo dans le fokontany Niarovana II de la commune rurale de Sahamatevina. Le colonel et son épouse s’y étaient rendus pour payer le salaire de leurs employés. Cinq des auteurs présumés étaient justement à leur service. L’enquête a révélé que le plan avait été préparé dans une autre maison appartenant aux victimes. Les motivations évoquées sont la jalousie et l’insatisfaction professionnelle.

Les proches du couple qui résident à Antananarivo, inquiets de leur silence, ont alerté la gendarmerie de Vatomandry, le 26 juin. Les recherches se sont aussitôt concentrées sur l’axe RN11A, que les victimes étaient supposées emprunter à bord de leur 4x4.

Le 28 juin, vers 7h50 du matin, des villageois ont signalé une forte odeur nauséabonde et une présence inhabituelle de mouches près d’une maison traditionnelle, à un croisement d’Antokotelo. À l’intérieur, les gendarmes ont découvert les corps en état de putréfaction avancée du colonel (72 ans), de son épouse (70 ans) et d’un employé. 

Les dépouilles présentaient des blessures profondes à la tête, au cou et aux bras, causées par des objets tranchants. La porte de la maison était cadenassée de l’extérieur et les téléphones portables des défunts avaient disparu.

Haja Léo

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