L’examen du BEPC se déroule cette semaine sur l’ensemble du territoire national. Près de trois cent mille candidats y sont inscrits.
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Des candidats au BEPC au lycée moderne Ampefiloha. |
La première journée des épreuves du BEPC a suscité l’espoir chez les candidats. Les sujets proposés étaient jugés accessibles. Il n’y a pas eu de grande surprise pour eux.
« Les questions étaient, en général, des exercices que nous avions déjà traités en classe, que ce soit pour l’épreuve de malgache ou celle des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) », note Marius, un candidat de l’option A, hier, en fin de journée. La longueur du sujet de malgache a constitué la principale difficulté de cette première journée, selon plusieurs candidats.
« J’ai tout de même réussi à répondre à toutes les questions à la dernière minute, mais j’aurais préféré qu’il y en ait moins afin d’avoir le temps de bien réfléchir à chacune d’elles », témoigne Anthony.
Un extrait de l’œuvre Hoavy ny maraina de l’auteure Esther Randriamamonjy a été retenu comme support pour l’épreuve de malgache. Les candidats devaient également illustrer, à travers deux exemples, l’affirmation selon laquelle « la collaboration est la clé du succès dans le développement du pays », dans un exercice de rédaction.
L’examen ne fait que commencer. Ce matin, les candidats plancheront sur l’épreuve de mathématiques, et l’après-midi, sur le français. Ils enchaîneront avec l’épreuve d’histoire-géographie mercredi matin, puis les sciences physiques l’après-midi. L’examen se clôturera jeudi matin avec les épreuves de langues vivantes : anglais, espagnol ou allemand, selon l’option choisie.
Bête noire
Ce sont les épreuves d’aujourd’hui et de demain que les candidats redoutent le plus.
« L’épreuve de mathématiques est ma bête noire. Je vais bien réviser, en répétant les exercices et les leçons, avant d’y aller », confie Roginah Razafindrasoa, une candidate qui ne cache pas son appréhension pour l’épreuve de ce matin.
Des enseignants conseillent aux candidats de rester calmes face aux sujets, de lire attentivement les consignes, afin de mieux se concentrer, d’éviter les erreurs et de bien gérer leur temps.
Des parents frustrés
« C’est frustrant. On voulait juste partager un moment rassurant avec eux. En plus, nous n’avons pas d’endroit où déjeuner », déplore une mère devant un portail fermé.
Cette mesure a été prise, selon une source au sein du ministère de l’Éducation nationale, afin de garantir la sérénité des examens et la sécurité des sujets, notamment face au risque de fuite.
Miangaly Ralitera