La brigade des stupéfiants poursuit son enquête après l’incarcération de deux suspects interpellés en possession de drogue et d’un arsenal militaire à Ampitatafika.
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La grenade saisie avec le pistolet automatique et la drogue. |
Mandat de dépôt. Deux hommes ont été placés derrière les barreaux à Tsiafahy, jeudi 3 juillet, après avoir été présentés au parquet dans le cadre d’une enquête sur la détention de drogues dures et d’armes illégales.
Les faits remontent au 1er juillet, lorsqu’une intervention des policiers de la brigade des stupéfiants d’Anosy s’est soldée par leur arrestation à Faliarivo Ampitatafika, dans le district d’Atsimondrano, à la suite d’une information jugée fiable.
Lors de la perquisition au domicile du premier suspect, les enquêteurs ont découvert divers accessoires servant à la consommation de substances illicites, principalement du cannabis et de la méthamphétamine. La présence de cette dernière a été confirmée par un test chimique de détection de drogues. Parmi les objets saisis figuraient une balance électronique, un étui Adidas Streetball, six briquets, un paquet de marijuana, des pailles en plastique, de petits sachets, des pipes en verre, un petit flacon contenant un liquide, ainsi que des feuilles roulées imprégnées de cannabis et de méthamphétamine.
La situation s’est aggravée lorsqu’un pistolet automatique et une grenade ont également été découverts.
Grenade offensive
L’engin explosif à main, de type militaire, était de couleur vert olive. Il s’agissait d’une grenade offensive modèle 1937, utilisée par plusieurs armées, notamment en Europe de l’Est. Conçue pour produire une onde de choc puissante, elle est extrêmement dangereuse. Même désarmée ou factice, sa détention reste illégale.
Durant son interrogatoire, le suspect a révélé l’identité d’un complice qui lui aurait fourni les armes. Ce dernier a été interpellé peu après. La perquisition effectuée à son domicile a permis de retrouver un chargeur de pistolet ainsi que d’autres objets liés à la consommation de drogues.
Tous deux ont été placés en garde à vue avant d’être transférés à la maison de force de Tsiafahy. L’enquête se poursuit afin de remonter jusqu’à l’origine des armes et d’identifier d’éventuels membres d’un réseau impliqué dans un trafic de drogues dures. Les deux prévenus sont par ailleurs connus pour leur dépendance à la méthamphétamine.
Haja Léo