Un garçon de quatre ans, porté disparu depuis plusieurs jours à Antanambao, Imerintsiatosika, a été retrouvé sans vie, le corps mutilé. Une enquête judiciaire est en cours. Les autorités privilégient la piste criminelle.
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La disparition de Nekena Tsilavina Nomenjanahary Razafimahery a connu un dénouement tragique qui suscite l'émoi. |
Un corps mutilé retrouvé à Antanambao
À Antanambao, dans la commune rurale d’Imerintsiatosika, le corps sans vie d’un enfant de quatre ans a été découvert vendredi 14 juin en fin de matinée. Porté disparu depuis plusieurs jours, le garçonnet a été retrouvé avec les yeux et l’appareil génital sectionnés.
La découverte a eu lieu aux alentours de 11 heures. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime présentait des mutilations graves. Les organes manquants n’ont pas encore été localisés. Le contexte exact du décès reste à établir.
Enquête ouverte et hypothèses à l’étude
Les autorités locales ont ouvert une enquête pour homicide. Plusieurs hypothèses sont étudiées, notamment celle d’un enlèvement suivi d’un meurtre dans le cadre d’un possible trafic d’organes. L’hypothèse d’un kidnapping est également envisagée, bien qu’aucune demande de rançon n’ait été adressée à la famille.
La piste d’un acte criminel délibéré est à ce stade considérée comme la plus probable par les forces de l’ordre. L’enfant vivait avec ses parents dans le quartier d’Antanambao. Sa disparition avait été signalée quelques jours avant la découverte du corps.
Obsèques et réaction des autorités
La dépouille de l’enfant a été ramenée au domicile familial, où une veillée a eu lieu. Il a été inhumé le lendemain, samedi, après une cérémonie religieuse célébrée à l’église Fiadanana d’Imerintsiatosika.
Les forces de l’ordre et les autorités judiciaires ont affirmé leur volonté de faire toute la lumière sur cette affaire. L’enquête se poursuit pour identifier les auteurs des faits et comprendre les circonstances du drame.
Andry Manase
Il faut vraiment creuser en profondeur en toute sérénité et sans connotation politique "les causes profondes" de cette "descente aux enfer " par la perte des normes sociaux à Madagascar
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