L’adoption de la proposition de loi complétant et modifiant l’ordonnance n°60-106 du 27 septembre 1960 relative à la répression des vols de bœufs a été précédée de vifs débats. Parmi les passages qui ont été source de polémique figurait le maintien de la disposition prévoyant la même peine pour les vols de zébus, quel que soit leur nombre.
D’après le député élu dans le district de Vangaindrano, Edmond Ramahandrisoa, toutefois, le préjudice reste le même, peu importe le nombre de zébus volés.
« Il est logique de condamner à la même peine des voleurs de zébus, qu’ils en aient volé un ou plusieurs, puisque les vols sont dans leur majeure partie accompagnés de violence, voire de meurtres », a-t-il expliqué.
Autre point qui a également créé la discorde : la définition de ce qu’on appelle « complice » dans la proposition de loi. Certains élus, comme le député élu à Ambatofinandrahana, Richard Razafindrabary, n’ont pas caché leur inquiétude, quant à une possible utilisation de cette disposition à des fins de vengeance politique. Le député à l’origine de cette proposition de loi rassure toutefois qu’une disposition contre la dénonciation calomnieuse, présente dans le texte, permet d’éviter ce genre de situation.
Tsilaviny Randriamanga