Les systèmes de surveillance et de riposte face aux maladies à potentiel épidémique se renforcent à l’échelle régionale à Madagascar. Le pays a amorcé une décentralisation progressive de ses Centres d’Opérations d’Urgence de Santé Publique (COUSP). Le COUSP national a déjà fait ses preuves lors des réponses aux épidémies de peste pulmonaire, de rougeole ou encore à la pandémie de COVID-19.
Dans cette optique, plusieurs formations ont été organisées dans les régions à haut risque. Elles ont eu lieu notamment à Mahajanga, point d’entrée maritime sensible ; à Toamasina, zone clé pour l’importation de pathogènes ; à Antsiranana et Nosy Be, fortement exposées en raison de leur intense trafic aérien ; et, plus récemment, du 28 avril au 3 mai, à Antsirabe, une région particulièrement exposée à la peste pulmonaire.
Plus de cent trente professionnels y ont été formés à la gestion des urgences sanitaires, aux fonctions essentielles des COUSP, ainsi qu’à l’intégration du Système de Gestion des Incidents (SGI).
Miangaly Ralitera