INSERTION PROFESSIONNELLE - L’employabilité des jeunes au cœur des priorités *** Les

Les panélistes lors de la série de dialogues axée  sur l’accès à un emploi décent et durable à Ankatso, hier.

L’université d’Antananarivo a accueilli hier une conférence-débat baptisée « Parlons Développement », une initiative lancée avec le soutien du Programme des Nations nnies pour le développement (PNUD) et de la Banque mondiale. Cette série de dialogues publics vise à créer un espace d’échanges ouverts et constructifs sur les grands enjeux du développement à Madagascar, en donnant la parole à la jeunesse universitaire.

Parmi les intervenants, Patrick Ramiandrisoa, CEO de Akata Goavana, a mis en avant l’importance pour les jeunes entrepreneurs de savoir prendre des décisions stratégiques. Il a évoqué les défis et les opportunités de l’entrepreneuriat dans le contexte malgache, tout en soulignant l’impact grandissant des technologies sur l’employabilité. Selon lui, de nombreux métiers sont appelés à disparaître, tandis que de nouvelles professions verront le jour, d’où la nécessité pour les jeunes de développer des compétences flexibles et tournées vers l’avenir.

Dans un pays où plus de 62,85 % de la population est âgée de moins de 25 ans, investir dans la jeunesse n’est plus une option, mais une priorité. Emmanuel Cotsoyannis, entrepreneur franco-malgache a, quant à lui, rappelé l’ampleur des défis à relever : « Quinze millions d’emplois devront être créés », a-t-il martelé, soulignant l’urgence d’une action coordonnée.

L’initiative « Parlons Développement » s’inscrit dans cette logique en rassemblant étudiants, experts, acteurs nationaux et internationaux pour nourrir le débat public et inspirer des politiques fondées sur les aspirations des jeunes.

Ce cadre de dialogue est aussi perçu comme une opportunité inédite par les participants : « Pour nous, étudiants, c’est une chance unique de dialoguer directement avec les décideurs et les entrepreneurs. Nous avons des idées, des attentes, des rêves. Cet espace nous permet d’être écoutés et de contribuer aux solutions », a affirmé Ny Antsa Riantsoa Ralison, étudiant à l’École Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA).

Mialisoa Ida

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