La soirée du mercredi 21 mai a été particulièrement mouvementée pour le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA) et ses patients. Une série de coupures de courant a perturbé le fonctionnement de l’établissement. « Nous avons été plongés dans le noir à plusieurs reprises au cours de la nuit. L’électricité a été coupée, au moins, une quinzaine de fois entre 19 heures et 21 heures », témoigne Paul Rabetrano, garde-malade au sein de l’hôpital. Les agents de garde ce soir-là affirment qu’un tel enchaînement de coupures, aussi fréquentes et prolongées, ne s’était encore jamais produit au sein du CHUJRA.
Selon certaines sources, ces interruptions d’électricité n’étaient pas dues à des défaillances du réseau public fourni par la Jirama. Elles auraient été provoquées par l’installation d’un groupe électrogène de secours, nécessitant des coupures temporaires via le disjoncteur principal.
Les conséquences de ces pannes électriques ont été limitées. « Aucun patient n’était sous assistance par machine à ce moment-là, donc il n’y a pas eu de perte en vie humaine », assure une source du service de réanimation. L’hôpital confirme qu’aucune victime n’est à déplorer à la suite de ces coupures.
« Tous les services stratégiques, comme le bloc opératoire, ont été vérifiés avant le lancement de l’opération. Par ailleurs, même en l’absence de courant, les systèmes d’oxygène sont restés fonctionnels », précise une source. L’établissement hospitalier se veut rassurant et affirme que de telles perturbations ne devraient plus se reproduire.
Miangaly Ralitera