ANTOHOMADINIKA - IVO - Rapt et meurtre atroce d’une fillette

Un des avis de disparition de Raissa Andrianirina affiché en hauteur sur un poteau dans son quartier.

Raissa Andrianirina, 8 ans, la benjamine d'une famille à Antohomadinika, a été tuée. Une lettre trouvée sur le rebord de la fenêtre indique que ses meurtriers seraient des proches.

De la maison familiale à Antohomadinika Sud à la brigade criminelle d’Anosy, en passant par la morgue de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, c’est une même stupeur qui domine. La fillette, Tsirava Amboara Raissa Andrianirina, portée disparue depuis samedi après-midi, a été retrouvée sans vie vers 11 heures, dans des circonstances troublantes.

L’autopsie du corps, confiée à l’Institut médico-légal, est attendue ce lundi. Sur les murs et poteaux du quartier, les avis de disparition de Raissa, accompagnés de sa photo, restent encore visibles.

Une disparition inquiétante

D’après sa grand-mère, Roseline, Raissa et sa sœur avaient été laissées seules à la maison samedi. Leur père était parti au marché, leur mère assistait à un mariage. Raissa jouait dans la cour, tandis que sa sœur se trouvait à l’intérieur.

Vers 17 heures, ne la voyant pas revenir, la famille s’inquiète. Deux sandales, retrouvées l’une près du portail, l’autre sur l’escalier, renforcent les soupçons. La nuit est passée à chercher dans les commissariats et hôpitaux, sans succès. Raissa, selon ses proches, n’avait pas pour habitude de s’éloigner du domicile.

Le lendemain matin, un enfant de la famille découvre une lettre manuscrite posée sur le rebord de la fenêtre de la grand-mère. Le message évoque une vengeance familiale et indique l’endroit où se trouve le corps de la fillette. 

Les membres de la famille se rendent immédiatement sur les lieux. En ouvrant la fosse, ils y découvrent un sac contenant le corps recroquevillé de Raissa. La fillette était partiellement dénudée. Son corps présentait plusieurs ecchymoses, des griffures, une dent arrachée, et des traumatismes visibles au visage.

La famille, sous le choc, reste incrédule face à l’hypothèse d’un règlement de comptes. Selon les proches et les voisins, les parents de Raissa sont décrits comme des personnes calmes, croyantes, sans antécédents de conflits familiaux ou de tensions avec le voisinage.

Gustave Mparany

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