Le transport par câble, récemment mis en service, fonctionne actuellement grâce à des groupes électrogènes, selon le secrétaire d’État chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat. Il s’agirait d’une solution transitoire.
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Des passagers entrant dans une cabine. |
«La consommation varie selon la puissance des groupes. En moyenne, elle se situe entre 100 et 150 litres de gasoil par heure », a indiqué Gérard Andriamanohisoa, secrétaire d’État chargé des Nouvelles Villes et de l’Habitat, lors d’une conférence de presse organisée hier avec l’entreprise Poma, au siège de celle-ci à Anosy.
Les gares principales d’Anosy, d’Ankorondrano et d’Antsonjombe sont alimentées par des groupes électrogènes de forte puissance, tandis que des générateurs de moindre capacité assurent le fonctionnement des autres stations.
Les autorités soulignent que ce recours n’est qu’une étape transitoire. « Le système est conçu pour fonctionner à l’électricité. Il est prévu d’installer des batteries et un parc solaire. Une ligne spécifique a déjà été planifiée », a précisé le secrétaire d’État.
Attentes croissantes
Pour l’heure, les gares ne sont pas encore connectées au réseau de la Jirama, et les délestages n’ont pas d’incidence sur leur exploitation.
Les usagers, de leur côté, demandent une extension des horaires. « Ce moyen de transport est une réelle avancée, mais il est regrettable qu’il ne fonctionne que deux heures le matin et deux heures l’après-midi. Une ouverture plus longue permettrait d’éviter les embouteillages et des dépenses supplémentaires en taxi », témoignent plusieurs passagers.
Ces restrictions tiennent à la nature même des équipements. « Un groupe électrogène n’est pas conçu pour tourner dix heures par jour », rappelle Gérard Andriamanohisoa.
L’élargissement des horaires dépendra de la mise en place d’un approvisionnement électrique fiable. « Une fois tout le personnel formé et opérationnel, et l’alimentation assurée par les batteries, le parc solaire ou la Jirama — qui bénéficiera d’un soutien important d’ici la fin de l’année —, nous pourrons envisager une exploitation de dix à douze heures quotidiennes, sans risque de coupures », a assuré le secrétaire d’État.
Miangaly Ralitera
Plus de 150 millions d'euros empruntés pour financer un téléphérique qui fonctionne avec des groupes électrogènes, qui gagne et qui perd dans cette affaire?
RépondreSupprimerSelon Gérard Andriamanohisoa, secrétaire d’État chargé des Nouvelles Villes et de l’Habitat, la consommation de ces groupes (ou d'un seul de ces groupes?) serait de 100 à 150 litres par heure.
Sans être un bon mathématicien, le coût de fonctionnement mensuel de ce "bijou de technologie" se situerait donc entre 95 et 150 millions AR par mois! A celà s'ajouterait le remboursement de l'emprunt?
Du pain béni pour les sociétés pétrolières locales!