ANTANANARIVO - Des axes routiers attendent d’être réhabilités

La Commune urbaine d’Antananarivo annonce la poursuite des travaux de réhabilitation de routes dans la capitale.

Des riverains tirent la sonnette d’alarme face à la dégradation de plusieurs axes de la capitale. « Certaines portions de route nécessitent urgemment des travaux de réhabilitation, car elles jouent un rôle essentiel dans le quotidien des usagers », souligne Aina Rakotonirina, habitant des 67 Ha.

L’état des routes dans certains quartiers d’Antananarivo continue de susciter la colère. Des riverains déplorent l’absence d’entretien, les retards dans les travaux et une répartition jugée inéquitable des réhabilitations.

De l’arrêt 30 à l’arrêt Vatobe, aux 67 Ha, plusieurs voies sont quasiment impraticables. Les nids-de-poule se multiplient, les déchets s’amoncellent, et les embouteillages deviennent inévitables. « On dirait que seules les routes des quartiers centraux bénéficient de rénovations, tandis que les autres sombrent dans l’oubli », déplore Sergio Manjakamare, un habitant du quartier.

À Andravoahangy Tsena, à proximité du rond-point, le bitume s’effrite, rendant la circulation périlleuse. Dans d’autres quartiers, la situation est tout aussi préoccupante. À Tsimbazaza, des pavés disjoints causent des dégâts aux véhicules, tandis qu’à Soanierana, la montée près du fokontany Ankaditoho devient de plus en plus dangereuse.

Des voix s’élèvent également pour que des zones comme Ambohimiandra, Andraisoro ou Ambatomaro soient intégrées dans les plans de réhabilitation.

Dans la capitale, l’état des routes continue de susciter le mécontentement, en particulier dans les quartiers situés en dehors des zones priorisées par les autorités. Le mauvais état de la voirie endommage les véhicules, perturbe la circulation et complique considérablement le quotidien des automobilistes. « Mon véhicule subit des pannes à répétition : amortisseurs, pneus, suspensions. Et les réparations coûtent cher. On a l’impression que seules les grandes artères sont entretenues, alors que nous, les usagers des quartiers périphériques, sommes totalement délaissés », indique Max Andrinirina, un chauffeur de taxi-be dans la capitale.

Les travaux lancés dans certains secteurs, comme Fenomanana ou Ampandrana, semblent avoir été abandonnés, laissant derrière eux des tronçons dégradés et impraticables. Pourtant, la Commune urbaine d’Antananarivo a réaffirmé mardi que les opérations de réhabilitation des routes se poursuivent dans la capitale.

Mialisoa Ida

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