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| Les gendarmes du poste avancé de Sarobaratra prennent l'enquête en main. |
Une femme de 50 ans, ancienne détenue, a été retrouvée décapitée dans un bois d’eucalyptus à Ambatolampy, dans la région Vakinankaratra. Sa tête reste introuvable.
Scène d’horreur à Andranodobo, dans la commune d’Andranovelona. La dépouille d’une femme de 50 ans, découverte sans tête lundi en fin d’après-midi, a été inhumée hier par sa famille. Connue dans son village pour son comportement controversé, la victime avait été condamnée dans le passé pour un empoisonnement mortel. Elle avait recouvré la liberté il y a trois ans. Les enquêteurs privilégient aujourd’hui la piste d’un règlement de comptes lié à cette ancienne affaire.
Le corps a été retrouvé à une centaine de mètres d’une route reliant deux fokontany, dissimulé dans un bois d’eucalyptus. La victime gisait à plat ventre, partiellement dénudée. Seuls ses cheveux et son corps mutilé ont été découverts sur place.
Premiers témoignages
Avertis par une source jugée fiable, le chef provisoire du poste avancé de la gendarmerie de Sarobaratra, deux de ses hommes et un médecin du Centre de santé de base niveau II d’Andranovelona se sont rendus sur les lieux pour constater les faits. Une enquête de voisinage a été immédiatement ouverte.
Selon les premiers témoignages recueillis, la victime aurait quitté son domicile dimanche vers 18 heures. Sa fille indique qu’elle aurait été appelée par un voisin son propre frère ce qui expliquerait sa sortie ce soir-là. Ce fut la dernière fois qu’elle a été vue en vie. La jeune femme précise par ailleurs que sa mère était en bonne santé et ne souffrait d’aucun trouble psychique.
Dans le voisinage, plusieurs habitants évoquent un possible acte de vengeance, renforçant la thèse d’un règlement de comptes.
Aux dernières nouvelles, grâce aux premiers éléments de l’enquête, les gendarmes ont identifié plusieurs suspects. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Deux autres individus sont activement recherchés. Les enquêteurs poursuivent par ailleurs les recherches pour retrouver la tête de la victime.
Gustave Mparany