Mobilisation générale. L’ensemble des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS), et de ses environs sera mobilisé pour la sécurisation de la visite d’État d’Emmanuel Macron, président français, le 23 avril, et du sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI), le 24 avril.
Les forces spéciales et les forces d’intervention des trois entités au sein des FDS seront, notamment, prépositionnées sur le terrain, afin de parer à toute éventualité. C’est l’une des informations qui ressort de la réunion de l’État-major mixte opérationnel de niveau national (Emmo-nat), hier, au camp Ratsimandrava, à Andrefan’Ambohijanahary. Une réunion conduite par le commandant de la Gendarmerie nationale, leader de l’Emmo-nat, et en présence du chef d’État-major des armées et du directeur général de la Police nationale.
« L’objectif est que ces événements se déroulent en toute quiétude et sans entrave », déclare le général Andriatahina Jean Herbert Rakotomalala, commandant de la Gendarmerie nationale. Aussi, outre les mesures concernant la circulation, étant donné qu’il s’agira de convois de chefs d’État, des dispositifs de sécurité particuliers seront également mis en place autour des lieux où se tiendront les différents événements durant ces deux jours, dont les sites d’hébergement, explique-t-il.
Le chef de file de l’Emmo-nat indique, par ailleurs, que les activités de renseignement pour prévenir tout acte visant à compromettre le bon déroulement de la visite d’État et du sommet sont renforcées. Le cas échéant, « des mesures strictes et sévères seront prises contre toute intention de perturber ces événements », prévient le général Rakotomalala. Le général Angelo Ravelonarivo, préfet de police d’Antananarivo, pour sa part, rappelle que « toute manifestation sans autorisation est illégale », en soulignant particulièrement les manifestations publiques.
Garry Fabrice Ranaivoson