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Remise de trophées pour boucler la onzième édition de Smatchin. |
Le tournoi de basketball inter-universités et instituts, connu sous le nom de « Smatchin », onzième édition, a pris fin dimanche. Essca a remporté le titre chez les garçons pour la troisième fois, bien que non consécutivement, et le deuxième titre consécutif d’IUM chez les filles ont bouclé le tournoi de neuf jours au Palais des sports Mahamasina.
Le Smatchin ne se limite pas au basketball ou au slam dunk, il inclut également des des shows culturels de tous genres, l’élection de Miss et Mister Smatchin, le Smatchin dance contest, le DJ Smatchin contest, l’E-sport Orange X Smatchin 2K25 et le grand retour du concours de Slam Dunk.
Parmi les nouveautés de cette onzième édition figurent le Slam Contest, la diffusion sur Canal + via Gasy Sport TV, ainsi que l’introduction d’une mascotte, portant le nom de Smatchiii.
Avec des affluences record, le Smatchin, qui allie sport et business, est une réussite commerciale.
« Le Smatchin est un sport-business et il n’y a pas de honte à le dire. Pour aller loin, il faut de l’argent et des stratégies bien structurées. Nous n’aimons pas faire les choses à moitié, nous donnons tout pour assurer la pérennité de ce que nous avons entrepris. Notre objectif au départ est de faire du business dans le sport, chose qui est courante à l’extérieur. Nous voulons montrer qu’avec de la persévérance, les partenaires arrivent quand vous êtes sérieux et que vos actions répondent à leurs attentes », confie Miandrafenosoa Rakotovao, l’un des organisateurs de Smatchin.
Des points à améliorer
Côté affluences, Miandrafenosoa Rakotovao a avancé un chiffre de quarante-cinq mille entrées en neuf jours de compétition sur les quatre terrains utilisés durant le tournoi. Avec l’engouement des jeunes et des moins jeunes, le Palais des sports Mahamasina a été plein comme un œuf lors de la troisième journée, avec la cérémonie d’ouverture et des billets en « solde out » à partir des phases à élimination directe.
Malgré la réussite de l’événement, des points restent à améliorer. Il n’y a aucun respect du timing à partir des phases finales. « Le Smatchin est un tournoi de basketball pour les universitaires. Le ticket d’entrée varie de 4 000 ariary à 7 000 ariary, allant de 15 000 ariary sur marché noir. Certains matchs se terminaient tard le soir et c’était très difficile pour nous, parents, d’admettre que nos enfants ont traîné encore dehors, vu l’insécurité qui sévit actuellement », confie un parent qui souhaite garder l’anonymat.
De plus, les journalistes qui ont fait leur travail à partir des demi-finales ont eu du mal à trouver des places disponibles. Le petit espace laissé par les organisateurs a été pris d’assaut par les spectateurs.
Donné Raherinjatovo