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Le sondage publié hier vise à donner un aperçu des grandes tendances de l’opinion dans la capitale. |
L’organisation de la société civile CCOC a publié hier les résultats d’un sondage d’opinion mené en février auprès des habitants d’Antananarivo. Elle contient une rubrique sur la confiance dans les institutions et les acteurs politiques.
Les résultats révèlent des opinions divergentes. Le Collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC) a mené cette enquête afin d’évaluer la perception des habitants de la capitale sur la situation politique, économique et sociale. Intitulé “Perception des habitants de la ville d’Antananarivo concernant la situation politique, économique et sociale”, le rapport comprend une section sur la confiance accordée aux dirigeants actuels.
Selon les chiffres
rapportés par le CCOC, 46,34 % des sondés déclarent avoir confiance en leurs dirigeants, dont 37,13 % qui expriment une confiance relative et 9,21 % qui disent avoir “beaucoup confiance”. À l’inverse, 33,93 % ne leur font pas confiance, tandis que 7,18 % déclarent “ne pas avoir du tout confiance” en eux. Le document précise également que 9,3 % des répondants ne se sont pas prononcés et 3,52 % indiquent ne pas avoir d’avis.
Méthodologie
Si les avis sont partagés sur la confiance envers les dirigeants, les résultats sont plus tranchés concernant l’opposition. D’après le rapport, 57,41 % des sondés déclarent ne pas avoir confiance en l’opposition, contre 25,54 % qui lui accordent leur confiance. 10,74 % des répondants n’ont pas exprimé d’opinion, tandis que 6,31 % déclarent ne pas avoir d’avis sur la question. Cette tendance met en évidence une distance entre les habitants d’Antananarivo et les acteurs de l’opposition.
Un point notable du rapport concerne la perception des Forces armées. Bien que souvent critiquées sur les réseaux sociaux, elles bénéficient d’un niveau de confiance supérieur à celui des acteurs politiques. Le sondage indique que 51,53 % des répondants font confiance aux Forces armées, contre 35,23 % qui ne font pas confiance, 8,64 % des sondés n’ont pas pris position, et 4,59 % déclarent ne pas avoir d’opinion.
Dans son introduction, le CCOC précise que cette étude vise à mieux comprendre la perception des habitants d’Antananarivo sur la situation politique, économique et sociale. Outre la question de la confiance dans les institutions, les répondants ont été interrogés sur la gouvernance, la démocratie, ainsi que sur des sujets d’actualité, notamment l’évolution des prix du carburant.
L’enquête repose sur un échantillon d’environ mille deux cents personnes, sélectionnées selon la méthode des quotas, en prenant en compte la structure démographique issue du dernier recensement de 2018.
L'Express de Madagascar