Dans le cadre du projet de production de l’énergie solaire, le Conseil des ministres de mercredi dernier a adopté la mise en place de centrales solaires dans les principales grandes villes de Madagascar. L’acquisition des terrains pour le projet est également déjà approuvée. Pour la ville de Mahajanga, l’emplacement des infrastructures est déjà déterminé. Les panneaux solaires seront implantés dans l’enceinte de l’ex-société Fitim, dans le fokontany de Manjarisoa. Ce, après une descente effectuée par les responsables.
Ainsi, sur une production totale d’électricité de 150 mégawatts, 120 MW seront destinés à la ville d’Antananarivo. Ce projet est actuellement en cours de réalisation. Les 30 mégawatts restants seront répartis entre Nosy Be, Antsiranana, Mahajanga, Toamasina et Fianarantsoa.
« Le projet de production d’énergie solaire d’une capacité de trois mégawatts est suffisant pour approvisionner la ville de Mahajanga. Il sera installé à cet endroit, à Manjarisoa, dans l’enceinte de Fitim », a expliqué le directeur régional de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, Parfait Denera.
Depuis jeudi, les différents chefs des départements concernés ont entamé des travaux d’aménagement du terrain. Plusieurs techniciens et responsables des départements concernés par le projet, dont la direction de l’Énergie et des Hydrocarbures de Boeny et la Jirama, étaient sur place jeudi. Des opérations de nettoyage et d’assainissement sont effectuées, un engin a même été déplacé spécialement dans l’enceinte.
Selon les techniciens, les travaux d’installation seront accélérés afin de répondre rapidement aux besoins des habitants. L’emplacement de la centrale à Fianarantsoa reste encore à déterminer, des enquêtes sont en cours, tandis que celui de Toamasina sera disposé à Betainomby, dans le fokontany d’Ambokarivo, dans l’enceinte de SPAT Avenir.
La capacité de production de la centrale de Toamasina sera de six à douze mégawatts. Les travaux commenceront immédiatement dans les zones déjà identifiées pour la construction de l’infrastructure.
Vero Andrianarisoa