Sous la pluie battante, les femmes essaient de tenir jusqu’au bout. |
À Antsiranana, les célébrations du 8 mars ont été marquées par une météo capricieuse. Dès le début de la semaine, les festivités avaient été lancées, mais la pluie s’est rapidement invitée, perturbant le déroulement des événements.
Le temps maussade a contraint les organisateurs à revoir leur programmation. Certaines activités, prévues en plein air, ont dû être annulées ou déplacées. Parmi elles, la séance de zumba, initialement prévue vendredi après-midi sur la place Foch, devant la mairie, a finalement été transférée à la salle de fête du Foyer Secren. Une adaptation nécessaire face aux averses incessantes.
La pluie est sans conteste l’un des pires ennemis des événements en extérieur : elle abîme les installations, perturbe la logistique et met à mal l’enthousiasme des participants. À Antsiranana, où le ciel n’a cessé de déverser des trombes d’eau depuis jeudi, la fête des femmes a pris une tournure inattendue. Ce qui devait être une journée de célébration vibrante a littéralement été noyé sous les intempéries.
Pourtant, loin d’éteindre l’esprit de la Journée internationale des droits des femmes, la pluie a renforcé le message de résilience et de solidarité. Malgré les averses, les femmes se sont rassemblées, déterminées à célébrer leurs réussites et à affirmer leur engagement dans la lutte pour l’égalité.
« Ensemble, nous sommes plus fortes », ont-elles scandé, refusant de laisser les conditions météorologiques éclipser leur détermination. À travers cette journée marquée par les intempéries, elles ont transformé les gouttes de pluie en symbole de leur combat, illustrant leur capacité à affronter les obstacles, qu’ils soient climatiques ou sociaux.
Chaque année, le 8 mars donne lieu à un grand carnaval à Antsiranana, souvent sous un ciel menaçant. Mais qu’importe le temps : qu’il pleuve ou qu’il vente, les femmes défilent, chantent et dansent, leurs sourires défiant les éléments. Parapluies colorés, bottes de pluie et imperméables sont devenus les accessoires du jour, arborant des slogans d’espoir, d’égalité et de solidarité.
Loin d’être un frein, la pluie est devenue une métaphore puissante de la lutte des femmes. Chaque goutte tombant du ciel symbolise une victoire sur les inégalités, une avancée dans le combat pour les droits. Sous leurs parapluies, ces femmes démontrent qu’aucune tempête, qu’elle soit météorologique ou sociale, ne saurait freiner leur engagement.
Lors d’une conférence-débat organisée en marge des festivités, l’une des intervenantes a résumé l’esprit de cette journée en quelques mots : « Sous la pluie, nous restons debout. Sous les gouttes, nous avons appris à avancer. Ensemble, nous sommes plus fortes. » Un message qui, malgré les intempéries, a résonné avec force, illuminant cette journée de solidarité et de résilience.
Raheriniaina
la dépression tropicale s'éloigne donc le temps devrait s'améliorer
RépondreSupprimer