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| La ville de Tsiroanomandidy, théâtre de cet événement particulier. |
Un marabout et son fils, membre du comité de sécurité villageoise, ont été arrêtés par les gendarmes suite à une hystérie collective, qualifiée d’ambalavelona, survenue lundi dans le district de Tsiroanomandidy.
Une arme de fabrication artisanale a été trouvée en possession du fils. L’incident s’est déroulé ce lundi au collège d’enseignement général (CEG) d’Ambatofotsy, situé dans le fokontany d’Iaboketraka. Lors de ce phénomène d’ambalavelona, une élève est soudainement entrée en transe. Dans un état d’agitation extrême, elle s’est mise à hurler, sangloter et vociférer des injures, tout en décrivant une apparition terrifiante : «Un homme à la peau sombre avec des yeux démesurés s’avance vers moi». Durant sa transe, elle a répété à plusieurs reprises et de façon distincte les noms de deux individus qu’elle désignait comme responsables de son état.
Le phénomène s’est rapidement propagé, tel une onde de choc psychique, touchant treize autres adolescentes du collège, âgées de 14 à 18 ans. Ces jeunes filles ont successivement présenté des symptômes identiques à ceux de la première victime : mêmes comportements extatiques, mêmes gesticulations frénétiques, et surtout, elles ont toutes identifié les mêmes individus comme source de leur affliction, répétant leurs noms dans un état de transe similaire.
Après l’arrestation de deux individus, les filles se sont rétablies, sauf une qui a fait une nouvelle crise mardi et a révélé un nouveau nom.
Les autorités renforcent la collecte de renseignements pour identifier les responsables de cet ambalavelona, qui a déjà touché d’autres écoles.
Gustave Mparany