TOAMASINA  - Une faction de collégiens détrousse deux élèves

L’agression a été commise en début de soirée aux abords de la gare routière.

Alors qu’ils arpentaient la rue pour assister à un cours de rattrapage le soir, deux élèves ont été dépouillés par une dizaine de jeunes. Ayant pris la fuite, ils ont été pris en chasse.

Un acte qui ne manque pas d’audace. Avant-hier en fin d’après-midi, une dizaine de jeunes gens a détroussé deux collégiens à Toamasina. L’acte a été commis près de la gare routière. En début de soirée, aux alentours de 18 heures, les deux élèves allaient rejoindre l’endroit où ils suivent des cours de renforcement le soir lorsqu’ils se sont retrouvés nez à nez avec une faction de jeunes délinquants. Les victimes mettent en avant que les personnes qui les ont attaquées seraient elles aussi des collégiens.

Forts de leur effectif, ces derniers se seraient jetés sur eux sans crier gare. En usant de la violence, ils les ont dépouillés de ce qu’ils avaient. Les deux adolescents agressés relèvent qu’ils ont été délestés entre autres d’un bracelet. Après avoir mis la main sur le bijou, les malfaiteurs ne se sont pas arrêtés là. Alors qu’ils ont tenté d’arracher les cartables des deux collégiens, ces derniers se sont débattus pour s’échapper dans un sauve-qui-peut.

Alors qu’ils couraient comme des dératés dans la rue, la meute de jeunes détrousseurs les a pourchassés jusqu’à ce qu’ils arrivent à un endroit populeux. 

Inquiétude

De peur que la situation ne se retourne contre elle, la bande de délinquants qui les avait poursuivis a rebroussé chemin pour disparaître dans les ruelles.

Les jeunes détrousseurs qui ont fait parler d’eux opéraient à main nue. De visu, ils n’étaient pas armés. Dans cette agression, les deux élèves pris pour cible en sont sortis presque indemnes. Aucune blessure grave n’a été signalée. Néanmoins, le cauchemar qu’ils ont vécu a laissé des séquelles psychologiques. Ce fait divers peu banal semble être un phénomène naissant. Aucun cas similaire ne semble avoir été signalé dans les environs depuis des années. L’agression a néanmoins ouvert la boîte de Pandore. Devant ce qui vient de se passer, les passants et riverains sont sur leur garde et les Forces de défense et de sécurité ont été mises au courant du phénomène.

Andry Manase

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