Trois ans d’emprisonnement. Jean Luce Randriamihoatra a été condamné à cette peine privative de liberté, selon des partisans de l’opposition, hier. Ces derniers estiment qu’un appel est nécessaire pour revoir ce jugement.
Cet expert en informatique et analyste de données, membre du comité ad hoc chargé de la conception et de l’audit du site web de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a été détenu depuis le 6 janvier à Antanimora, sous le coup de quatre chefs d’inculpation.
Il a été poursuivi pour intrusion dans un système d’information, importation et modification de données informatiques, atteinte à la sûreté intérieure pouvant troubler l’opinion des électeurs, et incitation à la rébellion contre la Jirama et le pouvoir.
Lors de son examen par le parquet, il a avoué avoir navigué à plusieurs reprises sur le site de la Ceni, et pas seulement le 21 décembre. Ce jour-là, il a partagé sur son compte Facebook de faux résultats des élections de la commune urbaine d’Antananarivo. Selon son post, le candidat Tojo Ravalomanana aurait obtenu 42,21 % des voix contre 37,75 % pour Harilala Ramanantsoa.
Il a également reconnu avoir publié un message incitatif contre la Jirama et le régime, le 5 août 2024.
Gustave Mparany